lundi, février 29, 2016

Entrainement Trail des Poilus 51km 2/2

statistiques course fevrier 2016

Semaine 5

C’est la semaine la plus costaud en entraînements. En même temps quand on se trompe et que l’on multiplie par 2 le volume lol. Du coup je ne fais qu’un footing de 30mn lors de la 2e séance.
Surtout que je me suis fait embarquer dans une nouvelle course. Je n’avais pas l’intention de la faire car ça ne me tentait pas d’aller faire trempette dans une rivière gelée. Mais je devais faire une sortie longue et tout le groupe y allait, donc j’allais pas faire ma séance longue toute seule.
Au final, j’ai apprécié ce trail, et la rivière m’a même fait du bien aux jambes.

Semaine 6

Je l’a fait light en début de semaine car je sors d’un trail de 22km. Du coup je remplace une séance par de la natation. Et là on se dit avec mon homme qu’il y a du boulot pour notre premier triathlon lol. On est essoufflé après 3 allers/retours !
Mon homme fait des remous et moi je galère à faire 50m en crawl. On fini par réaliser 500m toutes nages confondues mdr. Bref on a vraiment besoin de prendre des cours de crawl.
Je suis allée chez le kiné pour ma hanche droite qui craque, pour lui rien de grave tant que ce n’est pas douloureux, il ne faut pas que je force trop et cela devrait partir.

Semaine 7

Je n’ai fait qu’un footing de 45’ dans la semaine, je devais remplacer une séance par de la natation mais je n’ai pas eu le temps et l’envie.
En effet, gros coup de blues, pas le moral en fin de semaine, pleins de choses qui s’accumulent, la période hivernale, bref un tout. Cela m’arrive rarement, souvent à cette période d’ailleurs, mais il faut des bas pour rebondir.
Du coup j’ai un peur pour mon 4e trail de l'année de 27km.
Au final celui-ci se passe super bien, j’ai passé le creux de la vague lol.
Je suis aussi allée chez un occlusondontiste pour ma mâchoire qui craque depuis 15 ans ! Vous allez me dire : “mais y a tout qui craque chez cette femme” lol. Résultat si ma hanche droite commence à craquer c’est peut-être du aussi à ça, car si la tête est penchée le corps aussi.
En fait mes dents de gauche sont trop courtes, donc ma mâchoire pour faire contact avec le haut et le bas se décale, d’où ce craquement. Résultat on va m’allonger mes dents de gauche d’1mm, je ne savais même pas que c’était possible.
Je suis soulagée j’avais peur de reporter un appareil dentaire.

Semaine 8

C’est plutôt light, en même temps je sors d’un trail bien boueux de 27km. J’ai donc fait un footing de récupération et j’ai remplacé ma séance de fractio par 1h de natation.
J’ai aussi fait un jeun de 3 jours pour dire d’éliminer les toxines, bref un lavage à vide lol.
Et j’ai fait une sortie en endurance fondamentale le week-end sur du plat.

A l’heure où certains se posent beaucoup (trop) de questions sur l’arrivée imminente du 51km du Trail des Poilus, moi personnellement je ne m’en pose pas. Je me dis que je suis capable d’y arriver moralement et physiquement, je ne redoute qu’une chose : me blesser.
Certains préparent déjà leur temps de passage par étapes, moi je vais y aller à la sensation.
D’une part je ne souhaite pas faire un chrono, d’autre part je ne connais pas le parcours, je ne peux donc pas faire de statistiques, surtout sur un 51km !
Bon bien sur je ne veux pas être dernière, je veux savoir ce que j’ai dans le ventre, ce que je suis capable de faire avec mes entraînements par rapport au Maratrail. Même si ce mois-ci je n’ai pas suivi au pied de la lettre mon plan d'entraînement.
Je ne sais pas si je ferai tout le parcours avec mes amis runners car je vais suivre mes sensations. De plus, si certains redoutent d’être seul, moi pas du tout, je l’ai fait lors des 47km du Maratrail et cela ne m’a pas dérangé. Et puis ça permet de rencontrer d’autres coureurs ou coureuses et de se connaître soi-même lol. Et ça n'empêche pas de partager nos expériences et nos galères à la fin, autour d’un apéro et d’un repas convivial de finisher. Je pense que je vais surtout penser à ce moment lors de coup blues sur le parcours pour me redonner la pêche. Et là je viens de regarder le calendrier et je me dis : merde il reste 15 jours !...

Bilan de ce 2° mois de l'année : 125km et 1010m de dénivelé positif, moins de kilomètres donc que le mois dernier. J'ai sauté quelques séances du plan d'entrainement, soit je les ai remplacées par une séance de natation, soit je me suis reposée lol.

dimanche, février 28, 2016

Test Jeun 3 jours - éliminer les toxines

Pourquoi faire un jeun de 3 jours ?

Suite à l'expérience d’une traileuse sur Facebook d’un jeun de 4 jours, je me suis renseignée sur le sujet.
A la base je n’étais pas du tout convaincue, d’ailleurs une de mes connaissances avait fait un jeun de plusieurs jours et je pensais que c’était vraiment stupide et dangereux.
J’ai donc regardé une émission qui était passée sur Arte, et quelques articles négatifs et positifs sur le jeun. Apparemment cela désintoxique le corps, une sorte de lavage à vide, comme pour les machines.

Et puis, comme tout, j’ai voulu tester par moi-même, me faire mon propre avis sur la question.
Il a fallu que je cale ça dans mon plan d'entraînement et mon planning personnel. Ben oui pas évident : il faut ne pas être invité, ne pas avoir de course ou une semaine d'entraînement trop intensive.
Je me suis basée sur un jeun de 3 jours car je ne veux pas perdre de muscle. Et je compte faire ma sortie longue habituelle le dimanche. J’ai donc décidé de commencer un jeudi pour terminer un dimanche. Bref juste 2 jours à tenir au boulot, les 2 autres chez moi. C’était durant une semaine d'entraînement light et 3 semaines avant un trail de 50km.
Bon d’abord il a fallu que j’explique ma démarche à mes collègues, qui m’ont encore prise pour une ouf, je ne pouvais pas faire sans, car je mange avec eux tous les jours. Ils m’ont dit que je ne tiendrai pas lol.
En effet, ils me connaissent bien, je suis assez accroc au chocolat, aux aliments sucrés et plutôt gourmande. Bref ce n’était pas gagné !
J’ai donc préparé le terrain 2 jours avant en ne me goinfrant pas et en privilégiant les fruits et les légumes, le mercredi soir j’ai bu une soupe et un dernier morceau de chocolat quand même lol.

Jour 1

Le matin je me réveille prête à en découdre avec cet objectif, je sais que je peux tenir sans manger une matinée pour l’avoir déjà fait. Je me pèse pour voir ce que cela fait sur mon corps : 56kg.
On verra dans 4 jours (l’objectif n’étant pas de perdre du poids).
Évidemment à peine arrivée au boulot qu’est ce que l’on me propose : un petit pain au chocolat GRRR. Mais je résiste. Je n’ai pas de sensation de faim à midi, alors que d’habitude quand je mange light et sucré le matin, mon ventre gargouille et je ne me sens pas bien.
Par contre chose moins agréable, je reste seule dans le bureau, je ne participe pas au repas avec mes collègues. Mais 45mn cela passe vite.
L’après-midi pas de problème, je bois régulièrement et plus qu’à mon habitude, du coup je vais aussi plus souvent au toilette lol.
Normalement dans mon plan d'entraînement j’avais un 3x2000m à faire mais j’ai préféré remplacer cette séance par 1h de natation. J’ai eu un peu peur en y allant, je n’ai jamais fait de sport en étant à jeun une journée. Quand je nage je ne me sens pas faible. J’ai ressenti une légère sensation de moins bien quand je suis allée trop vite sur un 50m, du coup j’ai ralenti un peu la cadence.
Je pensais aussi avoir une grande faim en sortant de la piscine, comme bien souvent. Mais non, j’avais plus soif que faim. Au soir je ne participe pas au repas familial, c’est plus le sentiment de ne pas partager cet instant qui est dur que de manger. Je m’endors facilement et je passe une bonne nuit.

Jour 2

Je me réveil sans sensation de faim. Je me pèse : 54,5kg. Ha oui quand même ! c’est grave ce que l’on peut perdre en une journée.
J’ai l’impression de le sentir quand j’enfile mon pantalon et quand je me regarde dans la glace. J’ai envie d’un aliment : une clémentine. Bizarre je pensais que je rêverais plutôt de biscuits au chocolat.
Je tire donc un premier bilan de ma première journée : plus on mange, plus on a faim lol.
Par contre je sens que je suis quand même plus faible que d’habitude, j’espère que ma journée se passera bien. Au pire j’ai du chocolat dans mon tiroir de bureau lol.
La matinée est un peu dur, je mens faible, je sens qu’il me manque quelque chose pour être en forme. J’ai aussi des bouffées de chaleur, des suées.
Et je me dis que ce soir je n’aurai pas le plaisir de faire l’apéro habituel avec mon homme pour fêter le week-end :-(
Je ne mange pas que pour me nourrir mais aussi pour le plaisir, le mien mais aussi celui de partager avec les autres un moment convivial.
Il est 13h et j’ai craqué, je ne me sentais pas bien, j’ai donc bu une soupe et mangé une pomme. Je ne voulais pas risquer de faire un malaise, surtout que j’ai de la route en sortant du travail. Cela aurait peut-être était plus facile si j’étais restée chez moi. Bref le jeun ce n’est pas pour moi lol.
En tout cas pas entre mes entrainements sportifs et mon travail.

Au moment où j'écris cette article on est dimanche, le jour où j'aurai du arrêter le jeun, cela fait donc plus d'1 jour que j'ai repris une alimentation normale.
En me pesant ce matin je suis étonnée d'être restée à 54,5kg, je pensais reprendre tout rapidement. Quelque part heureusement que je n'ai pas continué, j'aurai perdu un os lol.
Ou alors je devais avoir beaucoup de toxines à évacuer !

Une runneuse qui aime manger

lundi, février 22, 2016

Trail des Givrés 2016

Trail des givrés 2016

Récit du Trail des Givrés du dimanche 21 février 2016 à Lapugnoy. Un parcours nature à travers les chemins et terrils du Bois des Dames et de Roquelaure. Deuxième édition pour moi mais cette fois-ci sur le 27km. Et surtout un an dans le monde du trail !

Détails de la course

Inscription : 

Inscription en ligne (clôturée 15 jours avant).
L'envoi du certificat médical doit se faire lors de votre inscription.
Site web : http://www.traildesgivres.joggingclublapugnoy.fr/

Dossard :

À retirer la veille ou le jour même.
En cadeau : un bonnet et un gobelet
A l'arrivée loterie et soupe à l'oignon.
cadeau trail givrés 2016

Détails :

Libellé Type Commune Distance Dénivelé + Tarif
Trail des Givrés Trail Lapugnoy 10-17-27km 418m 10-12-15€
Runner Chrono 2015 Chrono 2016
Elle 17km 1h47 27km 3h05
Lui 27km 2h38 27km 3h03

Parcours 27 km :

Trace trail givres 27denivele trail givre 27

Une boucle sur les chemins du Bois des Dames et de Roquelaure. Terrain compliqué avec souvent beaucoup de boue.

Résumé du Trail des Givrés - 2016

Elle - 27km

Mes entrainements 5 jours avant (avec 20' d'échauffement avant et 10' de recup après, étirements) :
  • 45' de footing

Météo : froid 6°C, vent fort et pluvieux
Mon équipement : Baskets Adidas raven Boost Trail, caleçon long, 1 tee shirt manches courtes, 1 veste, manchons mollets Booster, gants, sac avec poche à eau (boisson d'effort maison), Mobile + Runstatic, montre avec chrono.

Deuxième année que je fais cette course et surtout 1 an dans le monde du trail.
En effet, l’année dernière j’avais fait le 17km, mon tout premier trail. Celui-ci ne m’avait pas dégoûté puisqu'en suite j’ai enchaîné les trails. Par contre l’année passée le temps était beaucoup plus agréable.
Quand je me lève et que je vois la tempête dehors, plus la pluie de ces derniers jours, je me dis que cela va être dur. De plus, j’ai eu un coup de blues en fin de semaine, je ne sais pas comment va réagir mon cerveau lol.

Arrivée sur les lieux il n’y a plus de places sur le parking mais on en trouve facilement une dans une rue proche. Quand on sort de la voiture le vent est violent et humide, je suis gelée. Du coup on se dirige vers le départ en trottinant.
On regarde le départ du 10 et du 17km puis c’est à notre tour de se placer. On prend le départ en musique, je pars doucement comme sur mes derniers trails, cela m'a bien réussi. Durant les premières minutes ça me lance à ma hanche droite mais cela passe.
On se dirige vers le Bois de Roquelaure que je ne connais pas, au bout de 10mn première montée, je décide de marcher, j’ai bien raison puisque nous sommes tous stoppés en haut de la cote pendant 5mn.
Puis on commence vraiment le trail en sous-bois, je m’attendais à pire, le terrain est humide mais pas trop gras. Finalement je n’ai plus froid, le vent se sent à peine en forêt. Je suis plutôt en forme, comme je suis en queue de peloton je remonte petit à petit.

On sort du bois et on parcourt une petite partie sur bitume en montée. En fait on attaque maintenant le tracé du 17km que j’ai fait l'année dernière. J’ai donc déjà parcouru 10km, bref ⅓ du parcours. Jusqu’ici tout va bien, pas de coup de mou physiquement ou moralement. On ne peut pas en dire autant de l’amie qui m’accompagne. J’essaie de la booster depuis quelques kilomètres mais ce n’est pas son jour. Cela arrive, je décide donc de partir seule.
Le terrain est beaucoup plus compliqué et gras dans le Bois des Dames, les autres courses y sont déjà passées en plus. Je sors un peu du bois et m’engage sur un chemin qui me rappelle une anecdote de l'année dernière. “J’ai trop chaud et j’aurai du m'équiper de lunettes de soleil plutôt que de gants.” Ce n’est pas le cas cette année ! Pas un rayon de soleil !

Je passe le bip dossard puis je m’engage sur une pelouse bien grasse. Je marche comme les autres devant moi et j’en profite pour mettre mon mp3, pour me booster sur la 2e moitié du parcours.
Je descends puis grimpe une cote, je suis le coureur devant moi. Puis je lui demande au bout d’1km si c’est bien le bon chemin car je ne vois plus de balisage. Je passe devant et au bout d’un autre kilomètre je m'arrête et attends les dizaines de coureurs derrière moi.
On décide de montée le terril pour retrouver le bon chemin. J'aperçois arrivée en haut un chemin de l'année dernière et des bénévoles au loin. Ouf on a retrouvé le tracé, je ne sais pas si on a fait plus ou moins de kilomètres mais je suis rassurée. Au bout de quelques kilomètres on arrive au 2e ravito, je demande combien il reste de kilomètres, on me répond 9. Ouf je n’ai pas fait trop de rab !

Je continue sur ma lancée, je double quelques coureurs, j’ai encore du jus, même si j’ai une légère douleur en dessous du genou gauche. Je traverse des ronces et me pique le pouce, quand j'enlève l'épine je saigne. La prochaine fois je prendrai au moins un kleenex. C’est pas grand chose mais je saigne bien et mes mains sont salles.
On sort du bois et on monte un petit terril, je sais que la fin est proche donc j'accélère. J’ai fait le plus dur, il faut que je tienne. On arrive sur la route avec le vent en pleine face, puis on tourne. Le chemin vers le parc est interminable, mais je tiens le rythme. Je vois la salle, un coureur m'encourage et accélère avec moi sur les derniers 200m. Je passe la ligne d'arrivée avec le sourire, je m’attendais à mettre plus de temps. J’ai même le temps de dire un ptit mot au micro lol.
Je rentre dans la salle et vois mon homme un peu dépité qui vient lui aussi d’arriver, il n’a pas bien géré sa course.

Le bol de soupe bien chaud et le massage aux mollets me fait le plus grand bien. Les récompenses sont données au fur et à mesure, c’est pas plus mal, cela évite au premier d’attendre pendant des heures.
Le must, la haie d’honneur et les encouragements pour la dernière arrivée. C’est mieux que dans certaines courses où quand on arrive les derniers, tout est mort et vide, comme au trail du Patois. Limite les ballots de paille qui tournent et la musique du Far West mdr.
Bref rien à redire sur ce parcours et l'organisation.
Pour ma part, malgré une baisse de moral en fin de semaine, et bien je n’ai pas pensé une seule fois durant ces 3 heures à tout ce qui me tracassait, je n’ai réfléchi qu’à ma gestion de course.

Une runneuse contente de sa première année trail

Lui - 27km

Deuxième participation au Trail des givrés et 2016 n'est pas une bonne année pour moi pour le moment.
Au réveil je me sens bien mais je suis un peu fatigué de ma semaine de travail. De plus, je n'ai qu'un seul footing dans les jambes.
Le départ est donné, je galère à déclencher ma montre, puis j'y vais sans me poser de questions.
3km après le départ première chute, ça glisse grave !
7km plus tard mon envie et ma forme sont à zéro, je commence à avoir des boulets aux pieds. Les jambes sont lourdes, je marche, je cours. La boue est omni-présente, d'habitude je m'éclate mais là je galère sévère et j'ai pas envie.
9km mon regard est éveillé par la présence d'une biche qui s'est incrusté dans la course et qui a failli percuter un traileur. Elle a pris certainement peur en voyant tous ces fous.
Je m'arrête au premier ravito, je repars en marchant en buvant ma boisson et je casse un gel pour me rebooster. Je récupère bien, mais pas longtemps car ma tête n'a plus envie. Mes jambes s'alourdissent de plus en plus.
Le parcours est pourtant magnifique en sous-bois, vallonné comme j'aime, avec plein de boue. Mais quand t'as pas le mental ben t'avances pas, tu rames et tu te trouves toutes les excuses du monde. Puis tu marches, et tu te démotives quand tu vois que tu te fais doubler à tour de rôle, encore et encore.
17eme kilomètre je manque de chuter dans la boue à cause d'une racine, résultat ma basket est craquée.
Je marche et je cours sur les 10km restant. Je m'arrête pour vider mes baskets remplient de petit cailloux à cause des flaques de boue.
On me double, redouble, j'en ai ras le bol, ma tête me dit arrête-toi, arrêtes-toi... Mais je ne peux pas, ma fierté reprend le dessus.
Je termine ma course vidée, sans jus ni envie et extrêmement déçu, avec un max de questions en tête.
Je dois retravailler mon mental, réguler mon temps de sommeil, mieux m'alimenter.
Vivement l'an prochain pour ma revanche.

Lui - un runner en plein doute

Photos

lundi, février 15, 2016

Test de la Run Light sur une runneuse

Run Light Kalenji
 L’utilisation d’une lampe lorsque l’on court l’hiver est indispensable.
D’une part pour être vu et d’autre part pour voir.

J’avais eu l’occasion de tester une lampe frontale lors de mon trail nocturne de Loos en Gohelle. Et j’avais pu découvrir la joie d’avoir une marque sur le front, le NO-STYLE, la lampe qui remonte en même temps que les cheveux. Et aussi la faiblesse de ma lampe, surtout quand je me suis retrouvée « seule » (les mecs ont préféré me laisser tracer le chemin) en sous-bois.

Nouvelle Run Light

Bref, mon homme m’a ramené la nouvelle Run Light. Celle-ci ce porte en harnais pectoraux et plus sur le front. Bon rapport qualité prix je trouve.

Run light devant

Run light dos

Essayage

Cool j’aurai moins l’air con lol !
Par contre j’ai un peu peur que cela soit gênant avec ma poitrine.
Un peu plus compliqué à mettre, pour le réglage je demande à mon homme lorsque celle-ci est sur moi. Mais une fois le réglage fait c’est très rapide. C’est plutôt confortable.
C’est plus facile de la régler, l’allumer qu’une frontale (même avec des gants), c’est un simple bouton.

Premier test

Je vois clair lol !
3 niveaux d’éclairage assez puissants pour pouvoir courir en toute sécurité. Un petite lumière clignotante rouge au dos permet aussi de nous détecter.
Le choix de la puissance se fait avec un bouton facile d'accès, même avec des gants.
Pas de problème de pile usée, puisqu’il suffit de la recharger. De plus, quand la batterie est déchargée elle se met automatiquement en mode éco (1er niveau d’éclairage).
Par contre je vois l’ombre de mes mains qui balancent, c’est un peu gênant à force.
On ne peut pas éclairer à droite et à gauche comme avec une frontale puisque la lumière est fixe. A tester donc sur une route bien vallonnée, en descente et en montée pour voir si cela n'est pas trop gênant.
J’ai forcément un peu plus chaud car cela compresse mes vêtements, il y a moins d’aération. Difficile aussi d’enlever une couche.
Mais dans l’ensemble, je préfère courir avec cette lampe qu’une frontale, cela reste plus agréable et plus stylé lol.

Elle - Une runneuse lumineuse

dimanche, février 07, 2016

TDC Trail du Caillou 2016

Trail du caillou

Récit du Trail du Caillou du dimanche 7 février 2016 à Saint Waast. Un parcours nature avec 2 traversées de rivière dans une eau glacial. Chemin qui mène vers le "Caillou qui bique", illustre rocher du Parc Naturel belge des hauts pays.

Détails de la course

Inscription : 

Inscription en ligne, aucune sur place.
Site web dédié : http://www.trailducaillou.sitew.fr

Dossard :

À retirer la veille ou le jour même.
En cadeau : un sac à chaussures + bandana (31km)
A l'arrivée loterie et soupe aux légumes ou tomates.
cadeau tdc

Détails :

Libellé Type Commune Distance Dénivelé + Tarif
Trail du Caillou Trail St Waast 18-31km 302m 13-18€
Runner Chrono 2016
Elle 22,5km 2h40
Lui 34km 3h40

Parcours 18/22,5 km :

parcours 18km tdc
dénivelé 18km tdc


Une boucle dans les sous-bois de la vallée d'Hogneau dans le Bavaisis. Découverte du patrimoine français, ainsi qu'une partie belge pour découvrir le "Caillou qui bique".
Traversées de rivière, voie ferrée, montées de corde au programme.

Résumé du Trail du Caillou - 2016

Elle - 18/22,5km

Mes entrainements 5 jours avant (avec 20' d'échauffement avant et 10' de recup après, étirements) :
  • Reco des Poilus 16km
  • 20 x 1000m

Météo : froid 6°C, sec
Mon équipement : Baskets Adidas raven Boost Trail, caleçon long, 1 tee shirt manches longues, 1 veste, manchons mollets Booster, gants, ceinture avec 2 gourdes (boisson d'effort maison), Mobile + Runstatic, montre avec chrono.

A la base ce trail n'était pas prévu dans mon plan d'entraînement mais je me suis laissée embarquer. En même temps je devais courir 2h30, j'allais pas les faire toute seule, tous mes amis runners étaient sur ce trail.
J'appréhendais surtout le passage des deux rivières en hiver.

Je me lève à 5h, j'ai très peu dormi car nous avons été invités la veille. De plus, nous avons 1h45 de route et mon homme prend le départ à 8h.
Je pensais me reposer dans la voiture mais nous sommes cinq et la bonne ambiance est de mise.

Arrivée sur les lieux nous avons trouvé facilement une place et le retrait des dossards s'est fait rapidement.
Avec une amie on encourage les hommes avant le départ du 31km puis on part se préparer.
On s'échauffe un peu puis on se met sur le départ, nous sommes 600 sur le 18km.

Le début est roulant sur du bitume pour étirer le peloton. Mais cela ne sera pas suffisant car nous resterons 5mn dans les bouchons. Quelque part cela m'arrange et mon amie aussi car nous avons un peu mal aux tibias en ce début de parcours. Le bitume c'est vraiment pas pour nous !
On grimpe une montée à l'aide d'une corde et on entame 1km sur une ancienne voie ferrée. Une première pour moi et ce n'est pas évident avec les poutres en bois et les cailloux.
Puis vient la première montée que je marche et ensuite on se dirige vers les sous-bois.

Le terrain et gras et boueux mais je peux courir. On s'aventure ensuite sur des chemins vallonnés et il devient difficile de courir. En effet c'est un peu de l'escalade et du patinage, avec en contre-bas la rivière mais je m'éclate.
Puis vient le premier passage de la rivière. J'appréhendais un peu mais au final l'eau arrive aux mollets et c'est très rapide. De plus, cela me permet d'enlever le kilo de boue aux pieds et me rincer les mains.
On grimpe de nouveau puis c'est reparti. Cela m'a revigoré, mes jambes sont légères, finalement cela m'a fait le plus grand bien.

Je me sens bien donc j'accélère un peu. Je suis vraiment un diesel, les 3 premiers kilomètres sont toujours les plus dures, mais après 30mn de course je suis au meilleur de ma forme.
On attaque ensuite un large chemin boueux parsemé d'obstacles (troncs d'arbre). Je trouve cela un peu long c'est une longue ligne droite un peu ennuyeuse.
Je me dis : plus vite j'irai, plus vite terminé. On discute un peu entre runners et l'un d'eux me dit que nous sommes à 13km. Bizarre on aurait du passer la 2ème rivière.
Nous saurons en fin de course que nous devions écourter cette partie (bien chiante en plus) mais que le balisage a disparu.
Heureusement nous retrouvons le bon parcours et nous arrivons au ravito.
Je prends un morceau de banane, du chocolat, ça fait du bien car je commençais à avoir un peu faim.

Je ne m'éternise pas et je repars. Quelques minutes après vient le 2ème passage de rivière. Il est un peu plus long, plus de courant, j'ai de l'eau jusqu'en haut des fesses. Heureusement il y a une corde. J'ai les pieds gelés, mes jambes mettront bien 5mn à s'en remettre lol.
Mais après ce n'est pas gênant même si mon collant et mes pieds sont trempés, je n'ai pas froid.

J'accélère la cadence je me dis qu'il n'y a plus que 5km. Au final il y aura bien plus lol.
Je remonte le peloton petit à petit puis je vois que le 31km nous rejoint et je vois un de mes amis, mais pas mon homme. J'essaye de le rejoindre mais il est plus rapide que moi et je n'y arrive pas.
Je me dis que c'est bientôt la fin, qu'il faut que je tienne, mais quand je vois de nouveau le passage sur la voie ferrée je me dis qu'il reste encore 3km.
Beaucoup marche sur cette partie, moi je trottine. Je ne lâche pas et je continue à courir sur les derniers kilomètres.
Sur le lieu d'arrivée j'entends mon homme m'encourager, il est déjà là, je finis les derniers 100m en sprint avec le sourire.
Je m'arrête après l'arche pour souffler un peu et lui parler, mais je m'aperçois qu'une personne bip les arrivants. Si c'est pour nous classer j'ai sprinté pour rien mdr.

J'attends quelques minutes pour encourager mon amie puis on se dirige vers le ravito. En fait il est caché derrière la salle, en plein vent !
On ne s'éternise donc pas et on rentre dans la salle pour se réchauffer. La soupe me fera le plus grand bien.
On part se changer dans la voiture, car la seule douche est dehors avec une soufflerie, pas de vestiaires. Que ça fait du bien d'être au sec ! Surtout quand on a de la route après.

J'ai trouvé la première partie très technique et fun, la deuxième beaucoup moins intéressante. Je n'ai pas vu ce fameux caillou qui bique. A part le problème de balisage (récurrent sur les trails), bonne organisation générale.
Mais surtout bon moments de partage entre traileurs :-)

Elle - Une runneuse contente de sa course

Lui - 31/35km

Je ne connais pas ce trail, c'est leur deuxième édition mais mon ami y a déjà participé l'an dernier et m'en a dit du bien, alors je vais tester.
Dimanche 7 février, sortie du lit à 4h45, couché à 00h30 après quelques bières et deux verres de vin, et oui être invité la veille d'une course c'est pas le bon plan, en plus au menu pizza, cacahuètes et chips. Un vrai repas de sportif mdr.
Au matin petit dej café, céréales, kiwi et un œuf dure.
5h50 les potes arrivent pour le covoiturage car la course est à 1h40 de route.
7h15 arrivée sur les lieux, le retrait des dossards se fait rapidement.

8h départ de la course. Le temps est correct, pas de pluie, un peu de vent mai ça va. Je parcours une partie de bitume avant d'emprunter un passage herbeux gorgé d'eau qui annonce la couleur. Une petite montée, un passage sur une ancienne voie de chemin de fer pour reprendre un peu de route avant d'attaquer les sous-bois. Je vois immédiatement que le parcours s'annonce riche en émotions.
Une première partie excellente mais que je trouve dangereuse. On monte, on descend dans la boue, ça glisse énormément mais on s'amuse bien, des vrais gosses ou des vrais cochons mdr.
Le cadre est top mais voilà, je ne cours pas beaucoup, trop de personnes frileuses qui bloquent le chemin mais c'est le jeux, je suis là pour prendre du bon temps.
Je fais les descentes en mode glissade, les pieds serrés et jambes pliés, pas envie de me blesser et je vais beaucoup plus vite que d'autres coureurs.

J'arrive à la première rivière, l'eau est froide mais ça va, j'en profite pour faire des photos les pieds dans l'eau pendant que les autres se dépêchent d'en sortir lol.
Kilomètre 12, je suis perdu avec d'autres coureurs, plus de balisage visible ! Nous sommes une cinquantaine à courir sans savoir où nous allons, je suis les autres en espérant que le chemin est le bon. On avance, on s'arrête, pour au final marcher et reprendre notre route jusqu'en ville et cela durant 2km.
On arrive dans une route de champs, une voiture est stationnée et en passant je distingue qu'elle est pleine de buée et je vois un cul à hauteur du carreau mdr. Je tapotte sur le carreau et d'autres coureurs font de même. Ce couple ne s'attendait pas à voir arriver une cinquantaine de traileurs lol.
Nous rencontrons un agriculteur pour lui demander notre chemin, il nous indique le chemin inverse, là ça m'énerve et j'ai plus envie !
Ma motivation me quitte petit à petit et ça me casse, j'avais trouvé mon rythme, j'étais bien mais ce n'est plus le cas. Le manque de sommeil, les 55 km de la semaine, la mal bouf, le tout accumulé, les jambes et ma tête on très vite envie que ça se termine.

Je suis à 24km, j'ai loupé le passage de la deuxième rivière, le cailloux et le ravito, je suis dégoûté. De plus, la seconde partie est beaucoup moins sympa avec des longues lignes droites en plein champs, avec pas mal de vent. Les chemins sont boueux avec des trous d'eau que je prends sans réfléchir tandis que les autres les évitent.
Comme la tête n'a plus envie les questions se posent : qu'est ce qui m'arrive ? vais-je réussir à terminer mes grandes courses ? En effet, cette année je vais faire des courses beaucoup plus dures, j'espère ne pas avoir visé trop haut.
J'alterne la marche et la course pour que la course passe mieux et ça marche. 5mn de course, 1m de marche rapide, la motivation réapparait. L'envie et la forme revient au 30°km, j'accélère donc jusqu'au 34°km. Puis je suis refroidi quand je manque de faire une chute mémorable sur la voie ferrée, j'ai eu chaud, je marche un peu pour me remettre de ma peur et je repars en courant jusqu'au bout pour finir le parcours.

Parcours très sympa sur la première partie, beaucoup moins sur la deuxième, dommage que le balisage a été vandalisé, j'aurai aimé connaitre le vrai parcours.

Lui - un runner un peu déçu

Photos

mardi, février 02, 2016

Test Trail Adidas - Adistar Raven Boost

Model homme 

Adidas - Adistar Raven Boost homme

Model femme

Adidas - Adistar Raven Boost femme

Test Trail Adidas - Adistar Raven Boost 

Comme vous pouvez le constater peu de différence entre le modèle homme et femme.

Mes baskets ayant fait 1 an de beaux et loyaux services, j’ai profité des soldes pour renouveler ma paire de basket trail.
Tout d’abord, merci à mes ptites Asics Sonoma de m’avoir aidé à parcourir les différents trail de la région, d’avoir contribué à cette belle aventure. Toujours d’attaque malgré la boue, l’eau, les terrains compliqués, bref une super aventure qui prend fin, mais qui me laisse un bon souvenir.
Mes toutes première trails. Je ne voulais pas investir dans une paire onéreuse, puisqu’à la base c’était juste un trail, un test, au final j’y ai pris gout et elles ne m’ont pas lâchée (enfin si parfois les lacets lol).

Étant satisfaite de ce rapport qualité/prix mais voulant investir dans une nouvelle paire encore plus performante, je me suis mise à la recherche de mes nouvelles amies.
Esthétiquement parlant aucun coup de coeur, je me suis penchée ensuite sur le technique mais difficile de se faire une idée, peur d’être déçue du confort, de l’accroche, de perdre un ongle lol.
Du coup j’ai demandé conseil autour de moi et j’ai écouté au final mon homme, qui avait écouté un ami runner.

En effet mon homme après plusieurs tests de baskets trail cette année (2 Salomon, 1 Dynafit Pantera) a jeté son dévolu sur les Adidas Raven Boost. Un ami runner lui en avait vanté les mérites lorsqu’il avait fait et terminé la Diagonale des Fous (ce n’est pas rien).
Mon homme en étant depuis satisfait je me suis aussi laissée tenter par cette paire. Première fois que je change de marque, cela fait 2 ans que je cours en Asics !

Esthétiquement parlant elles sont bien mais pas top canon, j’aurai préféré des couleurs plus flashy.
Elles ne ressemblent pas trop à des trails, elles ont plus un look de route.
J’ai un peu de mal à les enfiler, il faut bien les desserrer, je découvre cette toute nouvelle technique de fermeture/ouverture sans nœuds.
Elles sont légères, souples, confortable, pas de gène.

Première sortie : même si elles sont neuves je ne le ressens pas, elles sont souples, pas trop raides. De plus, parfois nous abordons des parties routes et elles ne sont pas bruyantes ou glissantes comme pouvait l’être les Salomon.

Une semaine après je les teste sur mon premier trail et aucuns soucis, elles accrochent bien, pas de lacets défaits, même si j’ai encore le tic de regarder régulièrement mes pieds lol.
La fermeture est protégée par une petite pochette, cela évite d’avoir de la boue dans le système de fermeture.
J’essaye aussi l’évacuation de l’eau, elle n’est pas hyper rapide mais ça va, mais ce n’est pas du Goretex, ça ne fait pas flic flac.

Petit point négatif après quelques semaines : elles ont assez fragiles, mon homme a déjà quelques accrocs sur le devant de la chaussure.

Retour après le Trail des Poilus (55km) :
- Douleur sur le coup de pied droit : système de laçage et languette trop raide ?
- Même en desserrant un max il est toujours difficile de les enfiler, du coup la chaussette a tendance parfois a faire un pli (surtout si elle est épaisse).
- Le système de laçage a tendance a coincé avec la boue et les impuretés

Retour après un trail de 19km :
- Douleur de nouveau sur le dessus du pied au niveau de l'os, même en desserrant un max : la languette n'est pas assez moelleuse pour mon coup de pied. Je vais devoir ajouter un petit quelque chose.

Retour après quelques mois : le tissu mesh sur le devant du pied, s'est usé et craqué au niveau du pli :-/

lundi, février 01, 2016

Entrainement Trail des Poilus 51km 1/2

janvier 2016 bilan course

En ce début d’année 2016 j’ai commencé mon plan d’entrainement sur 10 semaines pour assurer sur les 51km du Trail des Poilus. Pas que je souhaite faire un podium, faut être réaliste, mais je souhaite surtout le finir dans de bonnes conditions, sans me blesser ou mettre 1 mois à m’en remettre. En effet, j’ai d’autres courses de programmées.
L’année dernière quand mon homme a commencé son plan d’entraînement pour son trail de 88km, je me suis dit : « quel courage, je n’y arriverai pas moi à suivre un plan aussi stricte ». Au final 1 an après je m’y colle lol.
J’ai donc en moyenne 3 séances d’entrainement par semaine, parfois 4 mais c’est plus rare car entre le travail et les enfants ce n’est pas évident.

Semaine 1

La première semaine est un peu dure physiquement, après la période des fêtes et quelques mois sans trop de kilométrage. Je ressens quelques courbatures au niveau du mollet.
Au niveau mental, heureusement que j’ai des objectifs de prévus, sinon vue le temps dehors je resterai vautrée dans mon canapé bien au chaud lol.

Semaine 2

La deuxième semaine même si je sens bien que mes séances sont plus longues, j’ai plutôt la forme (à part une légère douleur à la hanche gauche et un craquement). En plus mon homme est là pour m’accompagner dans mes séances. Heureusement car parfois après le boulot, le froid, la nuit tombée je ne suis pas vraiment motivée.
Je voulais aussi commencer une séance d’1h de natation mais je n’ai pas eu le temps.
Ha oui et comme c’est les soldes j’ai commandé mes nouvelles baskets Trail :-)
Puis j’ai fait mon premier trail de l’année, celui-ci c’est plutôt bien passé, je n’ai pas trop souffert sur ce 18km. En plus le massage proposé à la fin m’a fait le plus grand bien aux mollets.

Semaine 3

La troisième semaine, le temps est vraiment glacial mais sec avec du soleil l’après midi, mais je ne peux pas profiter de ce temps idéal avec le travail.
Je ne force pas trop lors des entraînements car les températures sont négatives, je n’ai pas envie de me faire un claquage lol. De plus, je commence à avoir une toux sèche, pas de rhume ni de maux de gorge mais une toux bien gênante la nuit.
J’ai ajouté une course trail qui ne faisait pas partie de mon plan d’entrainement. J’enchaine donc un trail de 14km et la 2° reco des Poilus de 14km (en mode footing) le lendemain. Du coup j’ai réduit une séance d’entrainement dans la semaine et je l’ai remplacé par un footing de 30mn.
La reco des Poilus c'est comme une course (200 participants, ravito final) mais il n'y a pas de balisage, du coup on a tous un tracé différent lol.

On commence aussi à faire des séances de crossfit, des fou rire avec mon homme, surtout quand je vois son manque de coordination, quand on galère à faire 5 burpees. On est plus essoufflé à faire 10mn de crossfit qu’1H de course à pied. Bref on en a bien besoin !
Mais c’est vrai que c’est assez ludique de varier les exercices, je choisis ceux sans matériels.
Après 2 séances j’ai surtout des courbatures au niveau des épaules et des fesses, mon homme c’est plutôt les abdos.

Semaine 4

La quatrième semaine est une semaine "light" au niveau entrainement. Je fais surtout du footing, peu de fractionné. Heureusement car en ce début de semaine j’ai toujours ma toux sèche qui m’empêche de dormir, je suis donc un peu fatiguée. Le miel, même le sirop n’y change rien.
Déjà 1 mois d’entrainement cela passe plutôt vite, j’ai vu une nette amélioration lors de mes 2 derniers trails. J’ai moins souffert lol.
Merci à mon coach pour ce plan efficace !

Bilan de ce 1er mois de l'année : 165km et 1865m de dénivelé positif, mon plus gros mois depuis que j'ai commencé la course à pied.

Elle