Récit de course de l'Intégrale des causses le vendredi 21 octobre 2016 à Millau. Première course internationale pour ma part, le mythique Festival des Templiers. Un énorme challenge, la découverte des Causses, des mois d'attente, un week-end entre sportif comme je les aime.
Détails de la course
Inscription :
Inscription uniquement en ligne à partir de février (ne pas tarder).Site web : http://www.festivaldestempliers.com
Dossard :
Dossard électronique, temps de passage, suivi live.À retirer la veille de 12h à 19h.
En cadeau : un coupe vent sans manches, un buff, une bière La Templière, une médaille et un débardeur trail kalenji (finisher). La valeur des cadeaux (40€) est quasi identique que se soit pour le Marathon des causses ou le Grand Trail des Templiers alors que le prix de la course est doublé.
Repas offert à l'arrivée
Détails :
Libellé | Type | Commune | Distance | Dénivelé + | Tarif |
Intégrale des Causses | Trail | Millau | 64km | 3360 | 60€ |
Runner | Chrono 2016 | |
Elle | 64km | 12h24 |
Parcours :
Départ de Mostuéjouls (à 17 km de Millau, dans la vallée du Tarn), navettes bus assurées par l’organisation uniquement le matin et uniquement sur réservation(+8€).
Course intimiste avec seulement 400 dossards distribués, par contre c'est un vendredi.>
Temps limite : 14 heures (en réalité ils ont attendu le dernier bien plus tard) - pas de barrières horaires.
Course qualificative UTMB® : 4 points (new)
500 inscrits et 395 à l'arrivée.
Résumé de l'Intégrale des Causses - 2016
Elle - 64 km et 3360 D+
Mes entrainements :
- Je teste l'entrainement croisé depuis 1 mois : 2 à 3 séances de CAP (sortie longue trail EF, fraction en côtes, fractio sur piste…) , 1 à 2 séances de natation (1h) et 1 à 2 séances de vélo de route (1h). J'ai aussi fait un trail de 65km 2 mois avant.
Météo : soleil, de 2° à 15°C
Mon équipement : chaussures Kalenji Kiprun Trail MT, guêtres Salomon, brassière Salomon, short, jupe, débardeur, manchons bras Kalenji, veste, sac avec poche à eau (boisson d'effort maison), manchons mollet Booster, chaussettes à doigts Toe Toe, lampe frontale, 1 montre avec chrono, MP3, gants, lunettes, bracelet avec dénivelé.
Mes collations : Energy ball, compote, gel maison.
Lorsque que nous avons décidé de faire le Festival des Templiers en février, j'avais choisi le Marathon des Causses parmi toutes les courses et distances proposées. En effet, je n'avais pas encore fait de trail de plus de 50km, donc j'étais raisonnable. Et le but c'est de le terminer pas que l'on m'arrête en pleine course !
Et puis les mois passent, les défis aussi (57km Trail des Poilus, 65km Trail des Fantômes) et je me dis que j'aurai du partir sur plus grand…
Le destin faisant bien les choses, je suis tombée par hasard sur un coureur qui souhaitait échanger son dossard Intégrale des Causses contre Marathon 2 mois avant. Là je me suis dit c'est le destin ! Ni une ni deux j'ai foncé sur l'occasion, et voilà comment je me suis retrouvée sur cette distance.
En plus il n'y a qu'un temps limite, pas de barrières horaires. Ce n'est pas un trail bondé, perso je préfère être un peu solo que cul à cul. Et mon homme pourra toujours me suivre puisque c'est le vendredi, la sienne se déroulant le dimanche (j'aurai même une journée pour m'en remettre lol).
En plus comme il me manquait des points pour m'inscrire sur la CCC de l'UTMB® c'était parfait, enfin fallait-il encore la terminer.
J'attendais ce trail avec impatience, j'étais pressée de découvrir ce trail mythique, ces paysages et surtout d'être en vacances :-) He oui car ma course est le vendredi, celle de mon homme le dimanche et nous avons 10h de route. Donc nous avons réservé un domaine avec plusieurs traileurs et fait du co-voiturage.
C'est un peu stressant de prévoir une course des mois à l'avance, j'avais peur de me blesser avant, les dernières semaines j'ai évité les autres comme des pestiférés de peur d'attraper leurs microbes. Quelques jours avant le départ j'ai commencé à avoir mal à la tête, la gorge douloureuse.
J'ai aussi scruté la météo, un facteur important sur un trail long, surtout pour prévoir l'équipement.
Après 10h de route dont 1h dans les bouchons parisien on arrive sur Millau, des panneaux nous dirigent vers les lieux. On trouve une place sur un parking et direction le salon du trail.
On retire facilement nos dossards, puis on se balade de stand en stand. D'abord les équipementiers et ensuite les organisateurs de trail. Quand j'ai su que c'était l'un des plus grand salon de trail j'avoue que je m'attendais à plus grandiose.
On croise sur les stands le timide Xavier Thevenard, les sympathiques Sébastien Chaigneau et Sandra Vancayzeele qui nous ont donné quelques conseils et notre nordiste Lucie Jamsin.
On achète le tracé du trail sous forme de bracelet, plus pratique qu'un tattoo quand on a des manches.
Puis on retire nos cadeaux à la sortie de celui-ci. On attend un peu et là un peu de déception quand je découvre que c'est un coupe vent sans manches. Perso j'en vois pas l'utilité et l'année dernière c'était un manches longues, cela m'aurait bien servi sur la course.
Après quelques photos on part s'installer dans notre logement. J'essaie de me reposer un peu, puis je mange et enfin je prépare mon équipement. J'ai peur d'avoir froid, demain matin il est prévu 2°C.
Ça y est tout est prêt !
Je regarde les autres prendre l'apéro, ils sont festifs et détendus, j'aurai ma revanche samedi car eux courent dimanche lol. Et oui c’est moi qui ouvre le bal. J'ai un peu de mal à trouver sur le site l'horaire de la navette. Une douche et au dodo. Je mets mon réveil à 4h30.
J'ai réussi à dormir c'est déjà ça !
Je m'équipe, je mange une énergy ball choco, quelques châtaignes, j'ai pas trop fin mais je me force.
J'espère n'avoir rien oublié.
J'arrive sur les lieux, il y a beaucoup de monde et il fait froid. Je croise un ami qui lui est sur le Marathon du Larzac, il a eu peur en me voyant de s'être trompé d'endroit, mais non. On voit les bus arriver, je me dirige vers l'un d'eux sur lequel est indiqué "Causse" en néon, mais quand je m'approche je vois un papier sur la vitre "Marathon de Larzac". Je cours donc vers un autre.
Après 40 minutes de route on nous dépose sur une route au milieu des champs. J'ai encore plus froid car il faisait chaud dans le bus. Je suis le groupe, on marche dans le noir 10 minutes pour rejoindre le départ près d'une salle.
Ça y est j'y suis, je ne vois pas mon homme, il doit galérer à trouver l'endroit, heureusement que j'ai pris le bus lol.
Un peu de musique, un ptit décompte et c'est parti pour l'aventure. Bon j'avoue j'ai pas eu de frissons, le départ est vraiment bof, pas d'Era, de fumigènes rouges. Le speaker se permet même de dire "si vous voulez l'écran géant faites l'Endurance Trail !" Moyen la blague. C'est quand même 64km et 3360D+ et un super challenge pour moi.
Je suis la vague tranquillou, on descend le chemin que l'on avait monté et on se dirige vers un village. Puis on part sur les sentiers et après 8 minutes premier ralentissement et première côte.
Je dis "ça sent comme l'anti-moustique", les mecs derrière disent "plutôt le mojito de la fin" mdr. Bref on rigole un peu, c'est ça aussi le trail.
Je n'ai pas les jambes lourdes comme d'habitude, je suis bien et en milieu de peloton. J'arrive déjà au premier ravito au bout de 46mn et 7km, j'ai l'impression d'avoir couru 20mn !
Mon homme est là mais derrière les barrières. Donc bisous de loin et je repars après un petit verre de St Yorre.
Je m'engage sur le "sentier des cornichons" mdr.
Puis le jour se lève au bout d'1h de course et je découvre arrivée en haut de la première côte les Causses, c'est juste magnifique ! On se sent tout petit, il ne faut pas avoir le vertige. Quelques photos et vidéos et je repars.
Puis vient la descente, je reste prudente, je suis une coureuse qui va un peu trop lentement à mon goût. Je la double donc 500m plus loin quand c'est possible. Je sens qu'il y a du monde derrière.
Puis j'entends la corne de brume, je me marre, je sais que c'est mon homme et mon pote qui m'attendent en bas !
J'arrive telle une locomotive avec tous les wagons derrière.
Un ptit coucou et je m'engage sur une route avant de redescendre vers la rivière.
Il y a un point d'eau, je bois quelques gouttes, je resserrent les chaussures car je trouve que mon pied bouge trop et qu'il n'est pas assez maintenu.
Voilà une nouvelle côte, pas mal de monde me double, pourtant j'ai pas l'impression d'être lente, mais il y a plus rapide apparemment lol. Arrivée en haut c'est plutôt roulant, c'est la partie que j'apprécie le moins. J'ai un petit creu, je mange donc ma compote maison.
J'arrive au ravito 2 et 28km en 4h20. Je me dis que je suis plutôt pas mal, je me sens bien, je commence juste à avoir des échauffements aux pieds. Du coup je prends le temps de me déchausser et remettre du Nok. Je laisse aussi ma veste à mon homme et je reste en débardeur et manchettes. Le soleil s'est levé il fait moins froid.
Je mange un tuc, un morceau d'emmental, du jambon, un morceau de pomme, je bois du St Yorre et je repars.
J'entame une partie roulante et descendante, je remonte quelques coureurs. Puis je recroise mon homme arrivé en bas. Mon pote me dit "allez t'es à 5mn de Chaigneau". Je crois qu'il blague mais non, l'Endurance Trail emprunte aussi nos chemins.
Le prochain ravito est à 5km après une montée. Quand j'y arrive mon homme n'est pas là. Comme le ravito est dans une salle il y a même des toilettes, cool, j'en profite pour faire ma seule pause pipi. Ma boisson d'effort maison fait son job, mon corps l'assimile bien et j'ai pas de coup de mou. Et surtout elle n’est pas écœurante.
Je mange des quartiers de pommes, du jambon et une soupe chaude. Ça passe nickel ! Le ravito est vraiment très complet, il y en a pour tous les goûts.
J'en profite pour m'asseoir 5mn les jambes relevées car elles commencent à devenir lourdes. J'ai fait 38km en 6h, bref le Marathon des Causses. Je ne regrette pas d'avoir changé de course, cela aurait été trop court. Je me sens toujours bien.
Mon homme me dit par sms qu'il a dû faire un détour de fou. Je lui dis que je dois repartir. Je remplis ma poche à eau et je repars.
Sur le chemin j'entends klaxonner, je me retourne et je vois ma logistique qui arrive lol. Un ptit bisous, une photo et je repars.
Je déroule de nouveaux les jambes, puis je repars sur les sentiers des Causses. Les coureurs de l'Endurance Trail me doublent régulièrement. Il faut être super vigilant pour ne pas se perdre car il y a différents sentiers et nous somme peu, donc souvent solo.
Quand je vois le paysage j'ai envie de m'assoir 5mn et de manger mon Mars lol, mais j'ai peur d'avoir du mal à repartir alors je continue.
Je vois dans un sentier un "fermeur" qui m'arrête. L'hélicoptère que j'entends depuis quelques minutes va hélitreuiller un coureur du Marathon de Larzac ayant un problème au cœur. Au bout de quelques minutes on nous dit de passer mais je me prends la rafale de vent de l'hélicoptère, avec poussières et branches qui vont avec, génial quand on a des lentilles ! Le mec derrière me dit "vas-y fonce !", sauf que mon sac reste accroché à une branche. Bon ça va je retrouve correctement la vue après quelques mètres.
Je vois un petit village en contrebas et j'entends des supporters.
Quand j'arrive à l'entrée du village des dizaines de supporters sont là pour encourager les coureurs. Ils crient mon prénom avec ferveur, j'en ai les larmes aux yeux, heureusement j'ai mes lunettes de soleil lol. Je me reprends et j'aperçois 500m plus loin mon homme et mon poto toujours là pour m'encourager. Ils me disent qu'une grande côte m'attend.
Je traverse le pont et toujours dans mes pensées je continue tout droit sur la route. Au bout de 500m j'ai un doute, plus de balisage, personne devant et derrière. Je croise un VTTiste, il me confirme que j'ai loupé le chemin.
Je repars donc en sens inverse et retrouve le parcours. J'attaque une côte assez raide. Je m'arrête à mi chemin pour boire un lait de soja au chocolat pris sur le ravito et je repars. Je sors mon MP3 pour me booster un peu. Je n'en avais pas ressenti le besoin avant. Je sais que le plus dur va arriver maintenant, mais j'y suis presque.
Arrivée en haut je déroule un peu, ça redescend et j'arrive en sous-bois. Un paysage comme je les aime, sombre, avec de la mousse partout, sur les roches, les branches, c'est magique !
Puis ça remonte. Mais le plus dure ce n'est pas la montée mais la descente qui suit. Mes genoux et mes jambes deviennent vraiment douloureux. Je subis un peu, je ralentis donc pour ne pas me blesser. Cela fonctionne, la douleur ne s'accentue pas.
Plusieurs fois je m'imagine franchir la ligne d'arrivée et les larmes me montent aux yeux.
J'entends la corne de brume, mon homme est là pour faire quelques mètres avec moi. Je descends des roches humides, avec des petits ruisseaux. J'essaie d'être très vigilante car ça glisse un max !
Puis je vois mon poto nous rejoindre avec la grosse cloche. On ne peut pas me louper en traversant le pont et arriver dans le village, à coup de corne de brume et de cloche mdr.
Ça me redonne le smile.
J'arrive au point d'eau de Massebiau juste avant la fameuse montée du Cade en 10h. Il ne reste que 10km. Normalement à part blessure, je serai finisher.
Je repars donc plus motivée que jamais en disant "c'est juste un peu plus haut que nos terrils !" Lol.
Je grimpe donc sans m'arrêter. Cela parait interminable, on ne sait jamais vraiment si on est en haut car c'est boisé. Parfois je crois, puis non ça remonte lol. Je croise quelques coureurs sur le côté essoufflés.
Je mets 1h pour aller au dernier ravito en haut du Cade.
Je rentre dans le gîte en pierre où feu de cheminée, accordéon et bonne ambiance sont au rendez-vous. Je bois du St Yorre et une soupe. Je m'assois un peu pour remettre ma veste. On est en fin d'après midi, ça rafraichit, mais je devrais arriver avant qu'il fasse nuit. C'était mon objectif.
Un bisous à mon homme et je repars. La prochaine fois que je le vois c'est à l'arrivée.
Mais je sais que le plus dure m'attend, la descente. En chemin je croise un vétéran avec qui je discute. Il me dit "tu galopes bien depuis tout à l'heure". Il m'explique qu'il a du mal à courir car ses cuisses sont douloureuses, moi je lui précise que c'est mes genoux. Comme ça descend légèrement j'en profite pour courir et partir devant.
Mais vient une longue descente technique. La terre est compacte et très glissante. Je m'aide de mes bâtons mais je descends comme une grand-mère. Quelques uns me doublent et je me demande comment ils font. C'est mes chaussures, moi ? Pourquoi moi je glisse lol.
Le vétéran finit lui aussi par me rattraper. Puis cela remonte et je me rappelle qu'il y avait la fameuse Grotte du Hibou à traverser. Après un peu de grimpette on arrive à l'entrée de celle-ci. Je demande à mon copain de galère de me prendre en photo et on entre
On se dirige vers la gauche et là c'est le noir complet. Lui comme moi n'avons pas remis notre frontale, donc on se dirige tel des aveugles avec notre canne. En plus le terrain n'est pas plat. Puis vient derrière moi un éclaireur, cool !
On ressort et on entame la dernière descente technique. On arrive ensuite sur un chemin de champs moins pentu et je me remets à courir. J'aperçois le village alors j'accélère un peu, puis je m'aperçois qu'il reste 500m (je m'attendais à repartir sur la route), j'entends mon homme et mon poto, l'adrénaline, la joie me font arriver le sourire aux lèvres, je dévale les escaliers et fonce vers l'arrivée, je me sens toute légère, plus aucunes douleurs lol. Mes autres amis sont là aussi pour m'encourager sur les derniers mètres et je passe cette arrivée mythique en 12h24.
Une petite photo souvenir et je me dirige vers les bras de mon homme. Il est super fier de moi, tout le monde me félicite, je suis super contente de ma course.
Je vois arriver mon copain de galère, je le félicite aussi.
J'ai pris du plaisir, pas une fois je me suis dit "mais qu'est ce que je fous là !”, j'ai découvert un paysage magnifique, je ne me suis pas blessée, je n'ai pas les pieds explosés (juste 2 ampoules aux petits orteils), j'ai quelques courbatures mais normal vu la course. J'ai pris le temps de faire quelques photos et vidéos souvenirs.
Après une petite interview au micro on me remet ma médaille (dommage qu'au dos le kilométrage et le dénivelé ne correspondent pas à la course réelle) et je retire mon débardeur finisher. Puis je vais dans la salle prendre mon repas, que je trouve un peu light. Les lentilles c'est pas mon truc !
Je retrouve mon vétéran avec qui je partage mon repas et quelques discussions.
Merci à mon homme et Link pour la logistique et le soutien tout au long de la course, aux amis venus m'encourager sur les derniers mètres, aux supporters inconnus qui m'ont fait chaud au cœur le long du parcours. Aux amis du Nord qui ont suivi ma course de loin grâce à Live trail. Mais aussi aux bénévoles souriants et heureux de partager ces instants avec nous. Ha oui et à Jean Marc qui a souhaité échanger mon dossard contre le sien.
Je reviendrai certainement l'année prochaine et sur la même course. Même si le départ du Grand Trail des Templiers et le nombre de supporters m'a donné envie, je préfère l'Intégrale des Causses plus intimiste. Perso je préfère être solo que cul à cul sur les sentiers.
Petit bémol, le prix des photos, 12€ LA photo, même pas de package ou de prix dégressif, à nous 2 il y en aurai pour 96€ !
Elle - une runneuse sur un trail mythique
Récit de course de Lui sur le Grand trail des Templiers
Super récit. Moi aussi j'ai fait cette superbe course (récit dans le lien plus bas) et j'ai vraiment adoré. c'était ma première tentative sur une distance si longue. Alors, même si je fini bien après toi, j'ai tout de même entendu la petite blague du "Mojito" dans le premier blocage et la corne de brume de temps en temps. Félicitations. (Mon récit en deux parties ici : http://letraildesfous.over-blog.com/ ).
RépondreSupprimerJe viens de lire ton récit, ça fait du bien de se replonger dans cette course. Peut-être à bientôt sur un autre défi fou 2017 ;-)
RépondreSupprimer