Récit du Trail des Poilus du samedi 10 mars 2018 à Ablain st Nazaire. Un parcours nature à travers les chemins et sous-bois sur les traces de nos valeureux Poilus de
la première guerre mondiale. Un trail culte qui a lieu tous les 2 ans. Une arrivée sur le magnifique site de Notre Dame de Lorette.
L'envoi du certificat médical doit se faire lors de votre inscription
Site web : http://www.letraildespoilus.fr
Envoyé par courrier une semaine avant.
En cadeau : veste rouge softshell (finisher), gobelet, bière, poubelle, buff.
Repas possible à l'Estaminet de Lorette (sur réservation) : carbonnade, frites et crêpe
Départ de la cour du château d'Holain puis passage sur un pont à Fresnicourt le Dolmen (construit spécialement pour la course), des pâtures vers le site du dolmen, en sous-bois vallonné à Verdrel et Holain jusqu'au premier ravito.
Puis direction l'antenne de Bouvigny à mi-parcours, des chemins boisés en montée jusqu'à l'arbre couché et descente jusqu'au deuxième ravito.
Vient le tracé spécial Poilus pour visiter les 5 éperons d'Ablain st Nazaire dans la boue et les tranchées jusqu'à l'arrivée finale à Notre Dame de Lorette lieu incontournable des terribles combats.
3 barrières horaires et 4 ravitos : Départ (9h), 31km (14h), 45km (17h), 53km (18h), arrivée (20h)
Navette bus Souchez-Holain de 6h30 à 8h00
Consigne au départ : le coureur doit prévoir un sac consigne pour ses affaires
Douche possible à Ablain st Nazaire.
Course certifiée par l'ITRA : 3 points
Qualificatif pour l'Artois Trail Challenge.
Mon équipement : Baskets Adidas raven Boost Trail, short, tee shirt manches courtes, veste, manchons bras, sac à dos Grivel, montre GPS, casquette.
Après un premier épisode il y a 2 ans en mode marcheur, j’ai remis le couvert cette année avec une meilleur santé. Il s’en est fallu de peu !
En effet, 10 jours avant j’avais la grippe et une bronchite.
Mais une semaine dans le Jura m’a fait un bien fou. La forme est là même si je manque d'entraînements.
Je prépare tranquillement mes affaires car nous n‘avons pas eu le temps, nous sommes rentrés la veille au soir. Je vois l’heure défiler, je demande à ma chérie l’heure de départ, le coup de stress arrive car nous sommes à la bourre.
On s’active et on arrive 5 minutes avant le départ.
Je suis direct dans le bain, je démarre tranquille car il y a longtemps que je n’ai pas fait de long. Mon objectif est de le terminer si possible en moins de 9h.
Les conditions météos n’ont pas été top ces derniers jours, le parcours va être gras…
Je suis très vite séparé de ma moitié, nous voilà tous les deux dans notre course.
Les premiers kilomètres se déroulent en file indienne.
J’ai déjà chaud, heureusement que je ne me suis pas trop couvert.
En traversant le Bois d’Olhain je pense à ma chérie car c’est notre terrain de jeu ces derniers mois.
Je croise pas mal de copains de course sur la première portion. Je joue même au yoyo avec une pote qui n’est pas dedans, la boue la démotive.
Je commence à avoir un peu les jambes lourdes, c’est certainement le manque d’entrainement, mais ça va le faire. Pas de bobos, ni de crampes c’est le principal.
J’arrive au premier ravito, je le passe sans m’arrêter car mes gourdes sont encore pleines. Je cours le ventre vide mais je suis bien, alors je continue.
J’envoie un petit sms à ma chérie pour lui dire que tout va bien.
Un poto est là pour une petite vidéo souvenir mais je m’attendais à voir mon frère de trail. En effet celui-ci ne participe pas à la course suite à une opération du pied.
La pluie fait son retour et le vent monte, mais j’ai pas le courage de sortir mon coupe-vent du sac.
Je regarde ma montre, si je continue dans cette lancée je passerai la ligne en moins de 9h …
Mais les choses techniques arrivent : de grosses descentes bien boueuses !
J’ai pas envie de me blesser alors j’y vais tranquillou en mode glissade sur les fesses.
Parfois les chaussures patinent trop alors je marche je vais aussi vite.
Je souris car beaucoup se plaignent du tracé et des conditions, c’est du trail quoi !
Et puis la course porte bien son nom.
Je perds du temps et je sais que pour le rattraper je vais devoir donner un peu plus sur les parties roulantes.
J’arrive dans les tranchées, j’aperçois un coureur qui essaie d’éviter la flaque de boue. C’est trop risqué à mon goût, j’ai pas envie de glisser complètement dans la boue ou de me blesser.
Je saute directe dans la boue, j’en ai jusqu’aux genoux. Il faudra faire avec les pieds mouillés maintenant.
Ça monte et ça redescend, impossible de courir sur cette portion, je patine à mort.
J’essaie de trottiner mais je vais plus vite en marche rapide, et je me fatigue beaucoup moins.
Enfin un peu de plat, je relance la machine jusqu’au prochain ravito.
Cette fois-ci je refais le plein des gourdes et je mange un morceau.
J’ai perdu pas mal de temps et je sais que ce sera difficile de mettre 9h, mais je lâche rien.
Au bout de 2 km j’ai un peu mal au ventre, j’ai trop mangé, les barres de céréales me remontent.
J’arrive à hauteur d’un pote, on se motive mutuellement.
Il reste 10km, je commence à en avoir marre, j’ai un peu froid.
Ça monte et redescend sans cesse mais la fin est proche.
Je termine le parcours en alternant marche et course.
J’arrive enfin dans la dernière montée, je passe l’arche d’arrivée content.
J’ai travaillé le mental et les cuissots !
Lui - un runner boueux
Détails de la course
Inscription :
Inscription en ligne (clôturée 3 mois avant).L'envoi du certificat médical doit se faire lors de votre inscription
Site web : http://www.letraildespoilus.fr
Dossard :
Dossard avec puce (prénom imprimé sur chaque dossard, code couleur différent selon le parcours).Envoyé par courrier une semaine avant.
En cadeau : veste rouge softshell (finisher), gobelet, bière, poubelle, buff.
Repas possible à l'Estaminet de Lorette (sur réservation) : carbonnade, frites et crêpe
Détails :
Libellé | Type | Commune | Distance | Dénivelé + | Tarif |
Trail des Poilus | Trail | Ablain st Nazaire | 17-29-61km | 1750m | 15-20-40€ |
Runner | Chrono 2018 | |
Elle | 61km | 9h45 |
Lui | 61km | 9h30 |
Parcours 61,5 km :
Une boucle en semi-autonomie sur les traces de nos valeureux Poilus de la première guerre mondiale, 90% chemin et beaucoup de dénivelé.Départ de la cour du château d'Holain puis passage sur un pont à Fresnicourt le Dolmen (construit spécialement pour la course), des pâtures vers le site du dolmen, en sous-bois vallonné à Verdrel et Holain jusqu'au premier ravito.
Puis direction l'antenne de Bouvigny à mi-parcours, des chemins boisés en montée jusqu'à l'arbre couché et descente jusqu'au deuxième ravito.
Vient le tracé spécial Poilus pour visiter les 5 éperons d'Ablain st Nazaire dans la boue et les tranchées jusqu'à l'arrivée finale à Notre Dame de Lorette lieu incontournable des terribles combats.
3 barrières horaires et 4 ravitos : Départ (9h), 31km (14h), 45km (17h), 53km (18h), arrivée (20h)
Navette bus Souchez-Holain de 6h30 à 8h00
Consigne au départ : le coureur doit prévoir un sac consigne pour ses affaires
Douche possible à Ablain st Nazaire.
Course certifiée par l'ITRA : 3 points
Qualificatif pour l'Artois Trail Challenge.
Résumé du Trail des Poilus - 2018
Lui - 61,5km
Météo : froid 1/12°C, pluie, vent
Mon équipement : Baskets Adidas raven Boost Trail, short, tee shirt manches courtes, veste, manchons bras, sac à dos Grivel, montre GPS, casquette.
Après un premier épisode il y a 2 ans en mode marcheur, j’ai remis le couvert cette année avec une meilleur santé. Il s’en est fallu de peu !
En effet, 10 jours avant j’avais la grippe et une bronchite.
Mais une semaine dans le Jura m’a fait un bien fou. La forme est là même si je manque d'entraînements.
Je prépare tranquillement mes affaires car nous n‘avons pas eu le temps, nous sommes rentrés la veille au soir. Je vois l’heure défiler, je demande à ma chérie l’heure de départ, le coup de stress arrive car nous sommes à la bourre.
On s’active et on arrive 5 minutes avant le départ.
Je suis direct dans le bain, je démarre tranquille car il y a longtemps que je n’ai pas fait de long. Mon objectif est de le terminer si possible en moins de 9h.
Les conditions météos n’ont pas été top ces derniers jours, le parcours va être gras…
Je suis très vite séparé de ma moitié, nous voilà tous les deux dans notre course.
Les premiers kilomètres se déroulent en file indienne.
J’ai déjà chaud, heureusement que je ne me suis pas trop couvert.
En traversant le Bois d’Olhain je pense à ma chérie car c’est notre terrain de jeu ces derniers mois.
Je croise pas mal de copains de course sur la première portion. Je joue même au yoyo avec une pote qui n’est pas dedans, la boue la démotive.
Je commence à avoir un peu les jambes lourdes, c’est certainement le manque d’entrainement, mais ça va le faire. Pas de bobos, ni de crampes c’est le principal.
J’arrive au premier ravito, je le passe sans m’arrêter car mes gourdes sont encore pleines. Je cours le ventre vide mais je suis bien, alors je continue.
J’envoie un petit sms à ma chérie pour lui dire que tout va bien.
Un poto est là pour une petite vidéo souvenir mais je m’attendais à voir mon frère de trail. En effet celui-ci ne participe pas à la course suite à une opération du pied.
La pluie fait son retour et le vent monte, mais j’ai pas le courage de sortir mon coupe-vent du sac.
Je regarde ma montre, si je continue dans cette lancée je passerai la ligne en moins de 9h …
Mais les choses techniques arrivent : de grosses descentes bien boueuses !
J’ai pas envie de me blesser alors j’y vais tranquillou en mode glissade sur les fesses.
Parfois les chaussures patinent trop alors je marche je vais aussi vite.
Je souris car beaucoup se plaignent du tracé et des conditions, c’est du trail quoi !
Et puis la course porte bien son nom.
Je perds du temps et je sais que pour le rattraper je vais devoir donner un peu plus sur les parties roulantes.
J’arrive dans les tranchées, j’aperçois un coureur qui essaie d’éviter la flaque de boue. C’est trop risqué à mon goût, j’ai pas envie de glisser complètement dans la boue ou de me blesser.
Je saute directe dans la boue, j’en ai jusqu’aux genoux. Il faudra faire avec les pieds mouillés maintenant.
Ça monte et ça redescend, impossible de courir sur cette portion, je patine à mort.
J’essaie de trottiner mais je vais plus vite en marche rapide, et je me fatigue beaucoup moins.
Enfin un peu de plat, je relance la machine jusqu’au prochain ravito.
Cette fois-ci je refais le plein des gourdes et je mange un morceau.
J’ai perdu pas mal de temps et je sais que ce sera difficile de mettre 9h, mais je lâche rien.
Au bout de 2 km j’ai un peu mal au ventre, j’ai trop mangé, les barres de céréales me remontent.
J’arrive à hauteur d’un pote, on se motive mutuellement.
Il reste 10km, je commence à en avoir marre, j’ai un peu froid.
Ça monte et redescend sans cesse mais la fin est proche.
Je termine le parcours en alternant marche et course.
J’arrive enfin dans la dernière montée, je passe l’arche d’arrivée content.
J’ai travaillé le mental et les cuissots !
Lui - un runner boueux