Récit des 50km du trail La Bouillonnante le samedi 22 avril 2017 à Bouillon. Un parcours magnifique et très technique dans les Ardennes belges avec un départ du château fort et 2 traversées de la Semois.
Détails de la course
Inscription :
Inscription en ligne (clôturée en quelques heures).Pas besoin de certificat médical.
Site web : http://www.la-bouillonnante.org
Dossard :
Dossard électroniqueÀ retirer la veille ou le jour même.
En cadeau : une casquette originale mdr
Détails :
Libellé | Type | Commune | Distance | Dénivelé + | Tarif |
La Bouillonnante | Trail | Bouillon | 15-29-50km | 60-2450m | 15-35€ |
Runner | Chrono 2016 | Chrono 2017 | ||
Elle | 29km | 4h55 | 50km | 8h47 |
Lui | 73km | 12h40 | 50km | 8h47 |
Parcours et dénivelé du 50km :
Une boucle à travers la forêt de Bouillon longeant la Semois, où les montées et descentes se succèdent. Un départ chevaleresque dans la cour du château fort et 2 traversées de la Semois.Il y a 4 ravitos et 3 barrières horaires sur le 50km.
La boucle du 29 dévie à Frahan.
Vidéo en bas du récit ;-)
Résumé du Grand trail de Bouillon - 2017
Elle - 50km
Météo : froid 5°C, nuageux , T° de l'eau 5°CMon équipement : Baskets Adidas Terrex Skychaser, short, 1 débardeur, manchons bras, 1 coupe vent, sac avec poche à eau Kalenji (boisson d'effort maison), guêtres Salomon, chaussettes doigts Toe Toe, Mobile, montre avec chrono, MP3, bâtons.
C'est parti pour un week-end entre amis dans les Ardennes belges, pour certains c'est une découverte. Nous avons loué le même chalet que l'année dernière pour 2 nuits, ce qui nous permet d'être là un jour avant pour s'installer tranquillou et un jour après pour récupérer.
On arrive donc la veille au soir pour retirer notre dossard. Celui-ci se fait rapidement et nous découvrons le nouveau cadeau des traileurs. Bon forcément on se fait quelques photos collector avec cette fameuse casquette à la forme improbable mdr. C’est entre la casquette et le bonnet mdr.
On prend aussi quelques photos du château surplombant la ville et on s’imagine déjà demain matin.
Au soir c’est petit apéro entre amis et repas du sportif (pâtes, crème et émincés de poulet).
Demain debout 6h donc on ne se couche pas trop tard, vers 23h.
En pleine nuit je me réveille, j’ai une illumination mdr, j’ai oublié d’enlever mes lentilles !
Je ne sais pas quelle heure il est, j’espère que cela ira demain.
Je me réveille facilement et j’ai une heure pour me préparer moi et mes affaires (dont la boisson et le gel maison). Bon comme d’habitude c’est la course et c’est nous qu’on attend.
Bref on part 10 minutes en retard. On arrive donc 20 minutes avant le départ et c’est un peu la galère pour trouver une place.
Puis direction la cour du château, “dans les couloirs du temps”. Je décide vu la météo plus clémente que prévue d'enlever ma veste.
Un petit briefing, la musique d’Era raisonne et le départ est donné à 8h05, tranquillement car cela bouchonne direct mais cela permet d’admirer les lieux.
Je suis en fin de peloton donc je mets 2 minutes pour traverser les couloirs sombres et sortir sous les applaudissements.
Puis cela descend sec sur une route bitumée, on longe ensuite la Semois, on traverse un camping et on arrive à la première montée et un nouveau ralentissement.
J’ai déjà envie de faire pipi, je n’ai pas eu le temps d’y aller avant le départ.
Je grimpe la première côte à la queue leu leu avec mes bâtons. À 30 minutes de course je suis en haut et j’attaque l’une des descentes que je préfère, en zigzag dans les bois pour terminer par traverser un petit ruisseau.
Puis cela remonte.
Il faut absolument que je trouve un endroit pour me soulager car la vessie pleine dans la prochaine descente ça va pas être possible mdr. Je trouve finalement de quoi en haut de la 2° côte.
Déjà 1h de course et je me sens bien, la cure de vignes rouge a fait son effet, je n’ai pas les jambes comme des enclumes. Et je n'ai pas mis de manchons aux mollets.
Puis j’arrive de nouveau en bas d’une pente raide où je retrouve un ralentissement et de nombreux coureurs. Je serai finalement rarement seule sur cette course.
Arrivée en haut je ne peux qu’admirer le paysage vallonné et boisé.
J’adore cette partie du parcours avec ces gros rochers pleins de mousse. Même si je ne me rappelais pas de tout avant de partir, les souvenirs reviennent en arpentant les chemins.
Je passe proche d’une grosse roche et je me souviens que l’année dernière sur le 29km il fallait la gravir, là je la contourne.
10h25 - 16,5km et premier ravito à la ferme de Frahan. Je mange un morceau de banane, de barre de céréales, un carré de chocolat et un quartier d’orange. Puis je bois un verre d’eau avant de repartir.
Je traverse un petit pont et je me dirige à gauche, direction les sentiers inconnus maintenant.
Je vois le panneau “L’amitié” dont mon homme m’avait parlé, j’immortalise donc l’instant devant celui-ci. Puis j’attaque la côte la plus longue du parcours. Mes bâtons m’aident bien, et je ne souffre pas trop. Par contre un vent glacial monte et une pluie fine commence à tomber, j'enfile donc vite fait ma veste.
Puis vient forcément la longue descente, j’essaie donc de dérouler. À la fin de celle-ci j'entends au loin des supporters, quand je sors du bois et que je traverse la route, les bénévoles sont là pour m’acclamer, me crier “Bravo !”, forcément moi direct ça me monte aux yeux. J’ai même la gorge serrée, j’ai même un peu de mal à respirer. Je reprends donc doucement mon souffle et j’entre sur un petit sentier et une côte bien raide. Là ça chauffe aux cuisses lol.
Arrivée en haut je croise un ami et je lui dis qu’il est 12h, nous avons 30 minutes pour rejoindre la première barrière horaire. Donc j’accélère dans la descente, elle n’est pas trop raide et le paysage est magnifique. J’aperçois aussi à mi chemin une statue du Christ surplombant la vallée.
J’arrive enfin au ravito 2 à 12h10 sous les acclamations des bénévoles. Je n’ai que 20’ d’avance sur la barrière.
Je ne traîne pas, je bois un verre d’eau avec du jus d’orange que je presse, je mange un morceau de banane et c’est reparti.
J’ai parcouru 27km, donc la moitié du parcours, j’espère que le reste se passera aussi bien. J’attaque de nouveau par une montée où les arbres sont tous bien alignés.
J’adore courir en longeant les ruisseaux, et puis j’arrive à pas mal dérouler sur cette partie. Je mets même mon MP3 en marche et j’ai THE musique au top dans les oreilles quand je dévale une descente. Bref tout va bien pour moi.
J’entends mon téléphone biper, c’est mon homme qui vient de passer le ravito, il n’est donc pas bien loin.
J’arrive de nouveau à Frahan à 13h55. J’ai donc cette fois-ci 30’ d’avance sur la barrière. Plus que 13 kilomètres à parcourir et je ne suis qu’à 10’ de mon homme. Il souffre apparemment. Je prends 5 minutes pour enlever mon sac à dos, boire ma soupe et manger un morceau de jambon. Je surélève aussi mes jambes quelques instants. J'enlève aussi ma veste le temps s'est adouci.
Puis je traverse de nouveau le petit pont mais cette fois-ci je me dirige à droite.
Je me dis qu’il me reste 1h30 pour passer la prochaine barrière qui est à 7km, je suis Large !
Mais j’attaque l’une des côtes les plus raides et longues du parcours. L’année dernière je me rappelle que je m’arrêtais pour reprendre mon souffle. Là je le vis mieux, j’ai aussi des bâtons ça aide. Arrivée quasiment en haut, en pleine pente, je dois passer au dessus d’un gros tronc d’arbre, et là c’est le drame mdr. J’ai un mal de chien à lever et plier la jambe et passer de l’autre côté. Bon j’y arrive quand même mais en mode galère.
Ensuite j’arpente les chemins bien techniques que j’adore. Bon ma cheville et mes pieds apprécient beaucoup moins surtout quand ils sont en dévers.
Puis j’ai le choix entre l’échelle ou la corde, je me dis va pour l’échelle. J’attends un peu que les 2 hommes devant moi descendent et j’y vais.
Ensuite j’ai le choix de nouveau, là je me dis, va pour la corde. Mais là c’est technique, en bord de falaise, faut être vigilant.
Quand je ressors de là, la femme qui était devant moi qui a pris la corde au départ est au moins à 500m. Bref je n’ai pas pris le chemin le plus court, mais je me suis bien amusée.
Bon ensuite je me dis dernière côte et c’est le ravito. Mais arrivée en haut il est 16h et je ne vois toujours rien venir. Là je commence à paniquer, cela monte toujours, difficile d’aller plus vite. Je vois le temps défiler, je cours mais j’y crois de moins en moins.
Ça y est il est 16h30, certes on est parti 5 minutes en retard mais je ne vois rien à l’horizon.
Je vois des coureurs derrière et devant moi, je me demande s’ils se posent la même question. Je n’ai pas entendu non plus mon phone biper, donc pas de nouvelle de mon chéri.
16h35, j’aperçois enfin le ravito au loin, j’accélère mais je me dis que c’est mort, que l’on va m’arrêter pour 1 minute de trop, il fallait bien que ça m’arrive un jour, que je ne vais pas traverser la Semois, pas être finisher… Pourtant j’étais plutôt bien, même si je n’ai pas carburé.
Mais je vois les coureurs devant moi passer et personne ne les arrête, je passe la borne et là j’entends mon homme me crier. Je suis trop contente il est là, il me rassure, me dit que c’est bon. Je m’assois quelques minutes et j’engloutis 6 pâtes de fruits, elles sont trop bonnes, ça fait trop du bien.
Mon homme me dit qu’il a des crampes, mais il reste 6 kilomètres, on va le finir ensemble. Une longue descente nous attend, moi ça va mais parfois mon homme s’arrête brusquement puis repart.
Vient le premier passage à gué, j’espère que l’eau fraîche lui fera du bien.
Il m’accroche mes bâtons un peu à l’arrache sur mon sac et je saute dans la Semois. Elle est gelée, il y a un peu de courant et j’ai de l’eau jusqu’au ventre. Je me tiens à la corde, puis un bénévole m’avertit que j’ai perdu quelque chose. Je me retourne et je vois flotter ma veste et un bâton.
Mon homme part les récupérer, mais stagner dans cette eau gelée me provoque de vives douleurs dans le orteils, c’est horrible.
Quand je sors je m’assois un instant pour retrouver mes orteils, sentir le sang chaud couler dans mes pieds mdr. Bon par contre toute douleur dans les jambes est anesthésiée direct.
On attaque une petite côte, j’attends mon homme en haut de celle-ci, il souffre toujours. Je lui dis de boire un coup.
Puis ça descend et repassage dans la Semois.
Cette fois-ci j’ai de l’eau jusqu’aux cuisses mais la traversée est plus longue. Il faut faire attention où l’on met les pieds pour ne pas glisser sur une grosse pierre.
En fin de parcours un photographe immortalise l’instant, sourire de circonstance même si je souffre avec mes orteils gelés.
Bon maintenant dernière grande montée et c’est bientôt la fin. Je continue dans ma lancée, je m'arrêterai en haut pour attendre mon homme.
Dans la descente il dévale comme un dingue, puis il stoppe net, je le rattrape puis il me rejoint. J'entends au loin de la musique, l’arrivée est proche. Je lui montre la féminine devant, il me dit “allez vas-y”, je déroule et la dépasse sur le pont, mon homme me suit, on arrive aux pieds du château, plus que quelques marches à gravir.
Nos amis déjà arrivés nous encouragent, je motive aussi mon homme, même si je sais que cela doit être dur pour lui. Mais on passe la ligne d’arrivée main dans la main, une première pour nous.
À l'intérieur du chapiteau un orchestre est là pour mettre l'ambiance.
J’ai adoré parcourir les derniers kilomètres en sa compagnie, même si j’aurai préféré qu’il soit en meilleur forme. Le parcours est vraiment technique et magnifique, surtout les 15 premiers et derniers kilomètres.
L'organisation et les bénévoles sont top, il y a juste le cadeau qui ne l’est pas, on aurait préféré une médaille finisher ou un sandwich et une boisson. Ne pas oublier des affaires de rechange pour ne pas être frigorifié, par contre il n'y a pas de consignes.
Et surtout on a passé un super week-end entre amis traileurs !
Elle - une runneuse bouillonnante
Vidéo
Lui - 50km
Mon équipement : Baskets Adidas Terrex Skychaser, cuissard court Trail Kalenji, 1 tee shirt manches longues, 1 veste wind trail, sac avec poche à eau Grivel (boisson d'effort maison), Mobile, bâtons Leki trail.L'an dernier c'était la course que j'attendais avec impatience et j'ai décidé de renouveler l'expérience pour la seconde fois car j'ai adoré le parcours.
Je flippe un peu car j'ai mal au mollet gauche depuis mon passage à Ninja Warrior, j'espère que ça ne va pas me pénaliser. Peu d'entraînement ces derniers temps donc je sais que ça ne va pas être facile mais j'y crois et j'ai envie de faire un temps.
La nuit passe et comme dab on est les derniers, Huguette et Raymond se charient et on perd du temps lol.
Tout le monde est concentré dans la voiture, c'est calme. On se gare puis direction le château.
Nous y sommes, l'excitation des traileurs et l'émotion de chacun est palpable. La musique d’ERA est lancée puis c’est le départ.
Je suis en queue de peloton et ça bouchonne. J'ai déjà envie de pisser, apparemment je ne suis pas le seul car 300m après le départ plusieurs coureurs se vident déjà lol.
Je me sens bien quand vient la première montée et les premiers bouchons, j’arrive même à doubler. Je passe le 11°km en 1h18 facilement.
Les bâtons sont toujours dans le sac, je monte les côtes mains sur les genoux et dans les descentes je suis à fond. Je transpire pas mal, j'essaie donc de boire régulièrement.
Mais je sens que mes jambes s'alourdissent petit à petit.
Je marche dès que ça grimpe et j’en profite pour immortaliser le paysage. Je pense à ma petite femme qui adore la mousse verdoyante et les rochers.
J'ai oublié les écouteurs de mon MP3, j'aurai aimé voyager en musique. Mais les chants des oiseaux, le silence de la nature me vident la tête.
Je passe le 1er ravito 17°km en 2h, je suis dans les temps. Je mange un carré de chocolat, deux morceaux de barre de céréale, je bois un peu de coca et je repars.
Je marche un peu le long du pont avant de remonter en sous-bois. Je reçois un sms de ma chérie qui m'indique son passage au ravito 1, apparemment tout va bien c'est cool.
Je suis les même chemins que l'an dernier, les souvenirs remontent à la surface, je m'en souviens comme si c'était hier. Je passe devant le panneau de l'amitié, petite photo et vidéo et je repars.
Le vent monte, je commence à avoir froid. J'entends mon prénom, une amie arrive à mon niveau, elle a bien remonté ou c’est moi qui n’avance plus mdr. On court un petit bout de chemin ensemble, mais les genoux tirent et des crampes arrivent. Je suis dégoûté, mon objectif s'éloigne petit à petit car nous sommes en début de parcours et je suis de moins en moins opérationnel.
Je passe le 28°km et le ravito 2 en 3h50.
Arrive une nouvelle montée, je sors les bâtons, mon amie s'arrête pour m'attendre mais j'ai pas envie d'être un boulet alors je lui dis de partir.
J'arrive au ravito 3 je remplis mes gourdes, je mange un morceau et je repars. J'envoie un message à ma chérie pour lui dire que je viens de passer le 37° km en 5h45.
10 minutes plus tard elle m'indique son arrivée au ravito 3. Wouha, elle est pas loin, cool elle va me rattraper. Je lui dis de se dépêcher car je suis à deux pas.
Je continue mon chemin, ça monte sec, mes genoux et mes cuisses sont crampés, je suis dans le dure, j'ai mal. Je m'arrête à deux reprises mais le plus dure c'est de passer les jambes au dessus d’un gros tronc d'arbre.
Je continue ma progression, je vois le temps défiler, je me dis que la dernière barrière horaire n'est plus très loin. Je ne vois pas ma chérie arriver, j'espère qu'elle ne va pas trop trainer, car va être chaud.
Les chemins sont techniques, mes genoux supportent les descentes, mais les montées sont un calvaire, ne parlons pas des obstacles à franchir ou je gémis à chaque pas.
Me voilà devant les échelles et les cordes. On nous laisse le choix, l'an dernier j'avais pris la corde cette année je teste l'échelle. Le chemin est beaucoup plus long que la corde. Mauvais choix !
Un pas après l'autre le temps diminue, je me rapproche de plusieurs coureurs qui me disent que ça va être chaud pour la dernière barrière, mais je reste positif en leur disant que ça va le faire. Je pense à ma chérie et mes amis derrière et je pense que c'est mort pour eux.
Je lâche rien, je trottine en me disant “lâche pas, t’as pas le droit, tu es tout prêt”. Je vois qu'il me reste une minute sur ma montre, je demande l’heure à un autre coureur. Ouf il reste encore 4 minutes, j'accélère et j'aperçois le ravito au loin, ouf.
Je me retourne, personne derrière moi, c'est mort pour ma chérie !
Je me restaure avec pâtes de fruit, coca et je remplis mes gourdes. Je me lève la tête et j’aperçois ma chérie, trop content, personne ne l'arrête, je suis soulagée. On est tous les deux heureux de se retrouver. Je lui dis qu'on va le finir ensemble il reste 6km, un finish main dans la main, une première pour nous !
J'ai mal dans les quadriceps et les genoux qui restent crampés. Je me lâche dans les descentes mais parfois je stoppe net car les genoux se bloquent. Ma chérie est constante en montée comme en descente. Je l'attends dans les descentes et elle dans les montées. Sur le plat c'est elle qui me booste car je souffre. Je suis grave heureux de finir avec elle.
Me voilà au pied de la Semois, l'an dernier je n'avais pas eu le plaisir de la traverser (trop de courant). L'eau est gelée, j'espère que ça va me faire du bien aux jambes. Effectivement ça soulage mais pas pour longtemps. Je bois mais rien n'y fait.
Au second passage à gué on en profite pour se faire photographier en solo et en duo.
La fin est proche, je fais ce que je peux pour avancer et ne pas freiner ma chérie qui est déterminée.
On arrive au pied du château, les escaliers sont un un calvaire. Je m'arrête plusieurs fois car mes genoux se bloquent.
Mes amis qui sont arrivés avant sont là pour m'encourager. Ma chérie me lance "Allez gros c'est la fin accélère !" Main dans la main on franchit la ligne, heureux de la franchir à deux.
Lui - un runneur bouillonnant