Récit de notre premier cross triathlon M le samedi 10 septembre 2016 à Berck. Au programme nage en eau vive dans le Plan d’eau de Conchil-le-Temple, VTT et course à pied jusque Berck. Un super défi sportif en couple.
Détails de la course
Inscription :
Inscription uniquement par courrier, pas d'inscription sur place.
Pas de site web dédié :
http://www.berck.fr/actu/triathnature
Dossard :
Pas de dossard électronique et temps par épreuve.
À retirer le jour même.
En cadeau : un porte dossard et un bonnet numéroté
Détails :
Libellé |
Type |
Commune |
Distance |
Dénivelé + |
Tarif |
Triath'nature |
Triathlon |
Berck |
M |
|
12€ |
Runner |
Chrono 2016 |
Elle |
M |
2h13 |
Lui |
M |
2h08 |
Parcours :
Cross triathlon M : 800m natation – 25 km VTT – 5,5 km C.A.P.
Nage en eau vive dans le Plan d’eau de Conchil-le-Temple, VTT entre baie d’Authie et plage, trail sur le sable et arrivée sur l'esplanade de Berck.
Résumé du Triath'nature - 2016
Elle - (800m natation – 25 km VTT – 5,5 km C.A.P.)
Mes entrainements :
- Je commence au club, donc une séance de course à pied et une séance de natation cette semaine.
Météo : soleil, chaleur 25°C, eau à 23°C
Mon équipement :
Baskets Asics gel Noosa Tri, trifonction, casque, lunettes, VTT rockrider 5.1, montre avec chrono.
Bon j'avoue j'ai stressé un peu avant la course car
c'est mon premier vrai triathlon et je débute en crawl. En effet, il y a quand même 800m à parcourir en eau vive et en plus sans combinaison.
Je sais que la grande majorité sont des triathlètes confirmés et qu'ils sont équipés de combinaison néoprène.
Et même si je me débrouille en crawl à la piscine, en eau vive c'est beaucoup plus dure pour respirer. Donc je pars d'avance avec un sacré retard, et pas sur que je le rattrape en
VTT sur un parcours très technique vu les photos publiées.
Une chose positive
les femmes partent 10mn avant, donc je ne devrai pas me faire écraser sous l'eau mdr. Et surtout il a fait chaud ces 15 derniers jours, donc
l'eau n'est pas trop froide, j’espérai même qu'elle soit à 24°C pour que personne n'est le droit à la combi mdr.
La plupart attendent quelques mois d'entrainements en club avant de se lancer sur leur premier triathlon, mais moi je veux connaître mon niveau de départ, pour savoir d'où je viens et voir ma progression l'an prochain.
Sur la route
j’ai la boule au ventre, je suis plus stressée qu’avant mon trail de 65km il y a 1 mois.
Il n’y a pas de parking donc on se gare sur le bas côté de la route. On retire facilement notre dossard et on part s'équiper : le dossard sur le porte dossard, autocollant numéroté à fixer sous la selle, passage des vitesses...
Puis direction le parc à vélo oú
mon homme découvre les règles strictes et les juges du triathlon pour rentrer (casque jugulaire fermé, dossard, on ne monte pas sur le vélo).
Et on se dirige chacun vers notre
emplacement numéroté. Pour moi c’est un peu plus compliqué, une personne s'est trompée de numéro, donc j’attends quelques minutes pour prendre ma place.
Je pose une serviette, mon casque et mes lunettes. Puis je retire mes baskets et mes chaussettes (et oui y a du sable, alors je préfère prévenir que guérir lol). Me voilà de nouveau pieds nus lol.
Je prends mon
bonnet rose numéroté (celui des hommes est bleu) et mes lunettes de natation.
Et on se dirige vers le lac, mais là je m'aperçois que j’ai oublié d’enlever mon dossard. Quand on a pas de tête…
Beaucoup testent l’eau qui est indiqué à 23°C, et ils décident tous de mettre leur combi. Ils partent même s'échauffer. Nous
on observe un nouvel univers sportif.
Puis c’est le debrief avant course et le départ des femmes. Nous sommes 19 au départ (10%), autant dire que c’est
un monde à majorité masculine lol.
Toutes les filles se lancent à l’eau et nagent vers le départ. Moi je pars du ponton avec une autre, inutile que je m’épuise lol.
Là un mec me sort “sans combi, bon courage !”.
En effet, j’ai l’impression d’être une extra terrestre,
nous ne sommes que 2 sans combi néoprène. Je me lance dans l’eau sans rechigner pour lui montrer que c’est possible lol.
Certes elle est fraîche mais quand on nage on y fait plus attention.
Je pars dans les dernières, je ne suis pas gênée car nous sommes peu nombreuses. Après quelques brasses j’essaie de nager le crawl, mais j’ai vite de l’eau dans les lunettes. J’aurai du les tremper dans l’eau et bien les fixer avant le départ.
Et puis
j’ai du mal à respirer, je suis vite en manque d'oxygène. Si j’arrive à me débrouiller en crawl en piscine, en eau vive c’est complètement différent. Du coup
j’alterne régulièrement brasse/crawl. Et puis nager sans s'arrêter c’est aussi beaucoup plus dure lol.
J’ai encore mon premier entraînement de jeudi dans les bras, bref
je m'épuise et j’ai hâte que ça se termine. C’est sur qu’avec une combi cela doit être plus facile, car on flotte. Les premières ont au moins 200m d’avance ! Il n’y a que 2 filles derrière moi.
Je vois enfin le bout, j'accélère en crawl les derniers mètres, je manque de m’érafler le genoux sur une paroi rocailleuse. Je sors de l’eau, les gens applaudissent,
le plus dure est fait !
Je cours vers le parc à vélo tout en enlevant mon bonnet et mes lunettes de natation. Je regarde ma montre, 17’, bizarre je pensais mettre plus de temps (en fait le peloton de tête à virer trop tôt et
nous n’avons pas fait 800m).
Il y a environ 5 filles quand j’arrive. Je pose mes pieds sur la serviette, les essuient vite fait et je mets mes chaussettes et baskets. Je prends même le temps de faire un double nœuds. J’enfile mon casque et mes lunettes. Par contre
je galère à mettre mes mitaines les mains mouillées Grrr.
Je range mes affaires dans le sac plastique numéroté, je fais un nœud et je sors du parc.
Les autres sont encore en transition !
Le chemin n’est pas trop technique au début donc
je pose les coudes sur mon guidon pour reposer mes bras et aussi pour être plus aérodynamique.
Le premier homme me double 5 minutes après comme une flèche.
Les chemins de champs deviennent de plus en plus techniques, difficile de prendre et remettre ma gourde dans ces conditions.
Vient un chemin de traileur, à vélo c’est plus difficile lol. Je me prends THE ronce sur l’épaule, bilan de belles griffes ! Demain j’ai un baptême, ça ne va pas être très glamour avec ma robe lol.
Arrive un chemin hyper étroit avec un fossé sur le côté, la femme devant à glisser dedans à moitié. Et là j’entends la femme derrière moi râler un peu car
2 testostérones veulent qu'on décale pour les laisser passer. Puis il sort : "hé les filles, si vous ne savez pas faire vous vous arrêtez !".
Dans ma tête c'est "tu vas voir si je ne sais pas faire de lancé de vélo si tu continues à être désagréable", mais je lui réponds que je ne vais pas me mettre dans le fossé ou dans les ronces pour les laisser passer ! Je ne suis pas là pour me mettre sur le bas côté et les regarder passer, chacun sa course !
Bref ce n'était pas vraiment une bonne idée de faire partir les femmes 10 minutes avant, ce n’est pas du vélo de route, les chemins sont parfois juste déjà pour un VTT ! C’est comme si on faisait partir l'élite des traileurs de l’UTMB à la fin, il y aurait forcément
conflit de niveau.
Cette situation m’agace plusieurs fois, quand je peux m'écarter je le fais, mais pas question que j’aille dans un trou ou dans les orties ! De plus,
pas très motivant de se faire doubler par 80 coureurs.
Je regarde ma montre et je vois le temps passer, je n’ai aucune idée des kilomètres parcourus, je commence à en avoir
marre de jouer au tape cul en plein champs. Je regrette de ne pas avoir laissé ma selle gel mdr. Par contre le paysage est magnifique et régulièrement des supporters nous encouragent.
J'hallucine quand je vois à plusieurs reprises un homme entrain de tondre en plein champs avec une petite tondeuse.
Déjà une heure de VTT, j’en ai plein le cul et le dos c’est le cas de le dire.
Les derniers kilomètres sont difficiles à parcourir, passage en sous-bois avec du sable mou, herbes hautes et terrain bosselé.
Côté positif, plus de testostérone qui me double lol. Par contre
je m’attendais à ce que mon homme me double car je sais qu’il est beaucoup plus rapide que moi à vélo.
Enfin on nous annonce que c’est bientôt la fin, je reconnais les lieux, la route qui mène vers l'esplanade. Je regarde ma montre, j’ai mis environ 1h15 pour faire 25km.
Je descends de mon vélo avant la ligne et je cours vers mon emplacement numéroté. Je dépose mon casque mais je garde mes lunettes car il y a du soleil, et mes mitaines car j'ai pas envie de perdre du temps.
Je n’ai pas trop de mal à repartir en courant, le public est là pour nous encourager en ce week-end ensoleillé.
Je descends quelques marches et
je m’élance sur la plage. Et là je galère,
j'ai du mal à avancer forcément. La marée est basse, il fait chaud,
le sable est super mou.
Mais bon je ne lâche pas, même si je n’avance pas beaucoup je continue à courir. Je double plusieurs concurrents qui marchent.
Les touristes nous encouragent oú nous regardent comme si on était dingue lol.
Je ne regrette pas d'avoir mis des chaussettes,
mes chaussures se remplissent de sable, mes gros orteils tamponnent la dune au fond de mes baskets. Déjà que mes jambes étaient lourdes, là j’ai 1kg de plus dans les shoes mdr.
Je passe au dessus de plusieurs rochers et
je m'élance enfin sur du sable dur et humide, puis cela grimpe un peu jusqu'au ravito. Je m'arrête juste pour boire un verre d'eau et je repars sur la plage.
De nouveau je m’enlise dans le sable.
Puis vient
une montée de dune, en plein soleil ! Je souffre mais je me dis que c’est bientôt la fin et je ne m’en sors pas si mal, j’arrive même à grappiller encore quelques places. Alors la testostérone on fait moins le malin sans son biclou mdr.
Je me dis aussi que mon homme va peut être arriver derrière moi et que nous allons finalement finir cette course ensemble...
Puis en sortie de plage on m’annonce qu’il ne reste que du dur jusqu’à l'arrivée. J'accélère donc le pas, je passe dans un petit chemin broussailleux et je finis par voir l’arche d'arrivée.
Je termine les derniers 100m en sprint et sous les applaudissements du public.
Je me dirige vers le ravito pour boire et manger un peu et
je retourne vers l'arrivée pour attendre mon homme. Il arrivera 5 minutes après, pour lui le plus dur a été la course à pied alors qu'il pensait assurer sur cette partie.
Je suis contente de l’avoir terminé. Que se soit la natation, le VTT ou la course à pied tout était dur,
aucune épreuve n’a été plus facile qu'une autre.
Je sais que je ne m’aventurerai pas sur un format plus grand.
Je suis aussi
fière de mon classement femme, pour un premier triathlon, sans combi et sans entrainements c’est pas si mal. Mon seul objectif était de ne pas finir dernière mdr.
On récupère nos sacs plastiques rapatriés du départ, puis on reprend nos vélos dans le parc. Et direction Conchil le Temple à vélo pour
récupérer la voiture à 10km. Ça va il fait beau et le paysage est agréable. On y va en mode promenade,
on a l’impression d'être en vacances, on se raconte mutuellement notre aventure.
Cela passe plutôt vite même si j'ai mal aux fesses lol.
On décide de se faire 15 minutes de récupération à la fraîche dans le lac avant de partir.
Bilan on a passé une
super journée sportive, c'était dur mais on a aimé ça, on y retournera donc l'année prochaine sans hésitation.
Elle - une runneuse dans un triathlon
Lui - (800m natation – 25 km VTT – 5,5 km C.A.P.)
Mes entrainements :
- J'ai fait un parcours de 60km en VTT une semaine avant et quelques sorties en course à pied.
Mon équipement :
Baskets Adidas, 1 short, 1 maillot de bain, casque, lunettes, VTT rockrider 5.2
Depuis quelques temps
l’enchaînement des sports m'attire et j'aimerai aussi
faire un Ironman d’ici quelques années, donc il faut commencer à s’entraîner lol. Je m'y lance donc avec ma chérie qui est chaud patate pour ce
nouveau challenge.
Je nage très mal le crawl mais j'ai de bonnes jambes pour le vélo et la course à pied.
Pour changer c’est un samedi et sous le soleil Berckois.
Quelques derniers réglages de vélo avant de partir, enfin c'est vite dit car je suis une quiche mdr, faudra que je m’y mette ! On décide d’opter pour la bombe anti-crevaison vu qu’
on a jamais changé un pneu crevé lol.
On mange des pâtes/jambon vite fait, on embarque le matos, mais on est déjà à la bourre, on ne change pas une équipe qui gagne lol.
Check liste verbale... Bingo ma chérie a oublié ses lunettes de natation, pendant ce temps moi je cherche après mes clefs (encore) Grrr.
Ma chérie stresse un peu pour son premier vrai triathlon,
moi je suis zen, enfin à ma manière car je suis une boule de nerf et râleur de nature lol.
Je suis juste énervé d'avoir perdu mon temps à chercher mes clefs et d’être à la bourre.
Après 1h30 de route on arrive à Conchil le Temple que je ne connais pas du tout.
Les deux touristes débarquent mdr, la majorité des
participants ont du matos de compète. Enfin le matos aide mais il ne fait pas l’athlète, alors on verra bien.
Je suis toujours détendu, on se dirige au bord du lac pour retirer nos dossards. On m'inscrit mon numéro sur mon bras gauche et on me souhaite une bonne course.
On retourne à la voiture pour sortir les vélos “Putain
mon câble de frein m’a lâché !” Il faut dire qu'il n'est pas tout jeune, 10 ans mdr. Tant pis je ferai sans.
On se dirige à l’entrée du parc à vélo où
le juge me dit de fermer mon casque. Je le regarde et je ne comprends pas,
il est super froid, limite désagréable. J'ai le malheur d’enjamber mon vélo pour le fermer, il me dit sèchement de descendre de mon vélo. Punaise, je ne suis pas dessus, je le tiens entre mes jambes ! Que des règles bizarres, mais ça fait parti du jeu,
bref je découvre.
Vélo accroché à mon emplacement, je prépare le matériel et je me déshabille pour la natation. Zut
mon vélo est dans le mauvais sens, erreur de débutant lol.
Je jette un coup d’œil sur le vélo de ma chérie qui a le plus pourri, ensuite c'est le mien mdr.
Ça sent les
triathlètes confirmés, moi
je suis en mode minimaliste, torse nu et short de bain. Arrivé au bord du lac tout le monde est en combinaison, sauf moi et ma chérie. Là on se dit que ça rigole pas, on va être les derniers mdr. Certain s’échauffe à la nage, moi je reste spectateur et je me dis “t'es dans la merde, il nage super bien !”.
Petit débriefing avant le départ des femmes. J’aperçois deux gars en maillot de bain comme moi, dont un la cinquantaine. Ce dernier se jette à l'eau et fait quelques mouvements, je comprends aussi que lui aussi est bon nageur. Je me dis “assure mon gars, pars pas trop vite car
tu n'as jamais nagé autant sans t’arrêter !”.
Un dernier bisous à ma chérie et la voilà partie. Le peloton de tête part si vite qu'il coupe à travers le parcours et tout le reste suit. Les 800m se transforme en 600m lol.
10 minutes après le départ des femmes, place aux hommes. Tout le monde part du bord du lac sauf moi et l'autre gars en mode minimaliste. On descend du ponton pour aller dans l'eau, elle est à 23°C, ça pique sur le coup mais ensuite ça passe.
Je me tiens sur le rebord pour ne pas me fatiguer. Là je me dis “au merde j'y suis !”, maintenant
il faut arriver au bout sans être rincé car il y a 2 autres épreuves ensuite.
Le coup de feu est donné, on se croirait dans
un banc de poisson affamé lol, je suis à l'arrière car je nage la brasse.
Ma vitesse de nage est constante, je suis bien en brasse, j'essaye de faire quelques mouvements de crawl mais c'est pas la peine et j'ai peur de m’épuiser.
Les premiers sont déjà 200m devant moi mais
avec ma petite brasse j’arrive quand même à doubler des concurrents.
J’en double un qui nage sur le dos sauf qu'il me saoule car il zizgag et me gène. Les sauveteurs lui crient dessus pour qu'il redresse sa nage car il part carrément à l’ouest lol.
Pour moi tout va bien,
j'adore même si je ne vais pas vite.
Un nageur sur ma droite est au bout de sa vie, il galère, j'ai l'impression qu'
il a une crampe. Il demande de l'aide au secouriste pour rejoindre la berge et faire une pause. Il lui réponde que ce sera considéré comme un abandon, alors
ils l'encouragent à continuer.
J'entends un nageur crier à plusieurs reprises sur un autre, le gars sur le dos est de retour mais il ne va toujours pas droit lol.
La fin est proche plus que 100m, j'ai envie d'accélérer et de faire quelques mouvements de crawl mais je me dis “c'est pas la peine tu sais pas faire lol”.
Je sors de l'eau comme une fusée,
les jambes sont un peu endormies mais elles reviennent vite, j'ai mis 19'.
Je frotte mes pieds sur le tapis pour gagner du temps et j’ai pas pris de serviette.
Arrivée devant mon vélo j'enfile tee-shirt, chaussettes, baskets, dossard.
Je galère à mettre mes mitaines et je mets mon casque.
C'est parti pour 25 km de VTT,
le parcours est super sympa pour les yeux, mais pas top pour rouler, on dirait un terrain de cross, le terrain est
blindé de trous.
On passe par des chemins entourés de
marées, j’y vois même des gens tondre, bizarre dans des espaces aussi vastes.
On passe une partie en
sous-bois avec du sable,
pas facile de pédaler mais j’y arrive sans trop de difficulté. Le plus dure pour moi c'est de freiner dans les virages, forcément
j'ai pas de frein lol.
J’arrive dans les rues de Berck, c'est déjà la fin, j'aurai du donner un peu plus.
J’accélère jusqu'au parc à vélo, l'orga m'oriente tout droit sauf que
je ne trouve pas mon emplacement. Je vais à droite, à gauche,
je m'énerve et je perds mon temps. Je vais donc voir le juge pour lui demander, il me dit qu'il n’en sait rien. J’essaye de nouveau et je vais le revoir, il m'autorise à le poser sur le côté. Je suis énervé, comment perdre 5 minutes !
Je pars en courant et je descends sur la plage, une fois dans le sable j’ai l’impression d’avoir les jambes en coton.
Il fait chaud, le sable est fin et mou, c'est dure mais je me dis que c'est que 5,5km, ça va le faire.
Au bout de 3 minutes je marche déjà,
je suis rincé, j'alterne marche/course. Quand le terrain est un peu plus dur je me force à accélérer mais je suis vidé et j'ai chaud.
Les touristes sur le sable m’encouragent, ça fait du bien. Moi qui croyait assurer en course à pied !
J'arrive au ravito, je bois un coca, un verre d'eau et je mange 4 abricots secs.
Je repars et
j’arrive sur une dune, punaise que c'est dure ! Arrivée en haut je repars en petite foulée, ça me paraît long ces 5 km.
Vient le bitume, une bénévole me dit “bravo c'est la fin, plus que 300m”. Alors j’accélère et je finis en sprint.
Je suis au final super content de mon temps et de cette aventure. Je compte bien renouveler l’expérience et je pense que se sera aussi bénéfique pour progresser en trail.
Lui - un touriste sur un triathlon
Photos